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Changement climatique : la COP26 s’ouvre à Glasgow ce dimanche

La COP26 s'ouvre à Glasgow ce dimanche 31 octobre. Conférence à laquelle participera le Premier ministre, Pravind Jugnauth. 

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Ce sommet annuel qui réunit 197 nations pour discuter du changement climatique promet d'être moins retentissant mais pas moins crucial. Les discussions entre chefs d'État dans un premier temps, puis entre diplomates et négociateurs seront concrètes, techniques et inévitablement houleuses.

Reportée d'un an à cause de la pandémie de Covid-19, cette conférence mondiale pour le climat pose les questions suivantes : qu'avons-nous fait depuis l'Accord de Paris et comment prendre la trajectoire qui permettra réellement de l'honorer ?

Oui. Car cette COP26 doit transformer des promesses – réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d'ici 2030 et atteindre la neutralité carbone autour de 2050 – en réalité.

Si en 2015, les pays signataires de l'accord de Paris avaient officiellement publié leurs ambitions en matière de réduction des gaz à effet de serre, à l'heure du premier bilan, les gouvernements « ne sont pas à la hauteur », rappelle le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Selon un récent rapport de l'ONU, même avec les derniers engagements annoncés par les États pour 2030, la planète se dirige vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7 °C d'ici la fin du siècle.

S'il est prévu dans l'accord de Paris que les ambitions soient revues à la hausse tous les cinq ans, les pays les plus vulnérables batailleront pour leur part pour une révision des ambitions tous les ans, au vu de l'urgence, comme l'exprimait en septembre dans « The Times », le président des Maldives. 

Parmi les sujets cruciaux de cette COP26 figure aussi la solidarité entre le Nord, responsable du réchauffement, et le Sud, en première ligne face aux effets du changement climatique.

Plus spécifiquement, la promesse toujours non tenue des pays développés de porter à 100 milliards de dollars par an en 2020 leur assistance aux pays pauvres pour s'adapter aux conséquences et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. 

Autre sujet contentieux au cœur des deux semaines de discussions : les marchés carbone. Ce système de quotas d'émissions appliqués aux États afin de rendre plus incitatif financièrement l'abandon des énergies fossiles, est décrit dans l'article 6 de l'accord de Paris.

 

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