Ce que les observateurs économiques retiennent de ces 100 jours… 

… et leurs attentes

Azad Jeetun : 

« Maintenant que la structure est là, il faut mettre la main à la pâte et travailler pour le développement économique. Il faut avoir des ‘task forces’ au niveau sectoriel et national comme au temps où Paul Bérenger était ministre des Finances et présidait des réunions entre les ministères et le secteur privé pour faire bouger les choses. C’est un travail à long terme et ces ‘task forces’ permettront de mieux faire le suivi. Le nouveau gouvernement a aussi promis pas mal de mesures incitatives pour encourager les industries. Cela devrait être inclus dans le Budget car il y a une attente à ce niveau dans le secteur privé, surtout au niveau du secteur agricole, de la manufacture et des PME qui, contrairement au tourisme et au secteur financier, sont à la traîne. Il faut que le gouvernement vienne avec des mesures concrètes. Il faudra aussi augmenter la productivité, qui dépendra surtout de la politique que va suivre le gouvernement. »

Gérald Lincoln : 

« Il faut travailler. Il faut que tout le monde mette du sien pour faire avancer le pays. Actuellement, le pays est un peu essoufflé, de faire toujours les mêmes choses, les mêmes secteurs d’activité. L’avenir du pays, c’est tout simplement le secteur tertiaire, soit les services. Pour que ce soit une réussite, il faut attirer les talents. Nous devons soit faire venir la diaspora, soit être accueillant aux talents étrangers. Il faut aussi trouver des solutions face à la situation inquiétante de la lenteur administrative. À titre d’exemple, il faut des mois et des mois pour que l’Economic Development Board approuve un permis pour un bien immobilier. »

François de Grivel : 

« Il faudrait augmenter les exportations, notamment dans le domaine agro-industriel et la manufacture et réduire nos importations surtout dans l’alimentaire. Il faut que le pays soit moins dépendant de l’étranger. Nous devons aussi être plus orientés vers l’industrie que le secteur de l’immobilier tout en développant le tourisme. » 

Amar Deerpalsing : 

« Il faut trouver des solutions. Il faut relancer les secteurs d’activité. On attend du coup le Budget avec impatience pour qu’il y ait des mesures d’accompagnement et des mesures incitatives pour pouvoir relancer les secteurs. » 

Dr Drishtysingh Ramdenee : 

« Face aux défis structurels complexes, la gestion de la politique monétaire a fait l’objet d’une attention particulière. Dans les mois à venir, nous anticipons la poursuite de cette dynamique de collaboration, importante pour le développement de nouveaux piliers économiques et la saisie d’opportunités émergentes. Le Chambre de Commerce réaffirme ainsi son engagement total à soutenir et accompagner ces initiatives lancées durant ces 100 premiers jours. »