Live News

Ashok Subron sur Radio Plus, vendredi : «Ce n’est pas une clique de capitalistes qui va prendre en otage le GM» 

Le ministre, Ashok Subron.

Ashok Subron, ministre de la Sécurité sociale, estime que « ce n’est pas une clique de capitalistes qui va tout prendre et mettre le gouvernement en otage, car cette bande pense que le pays lui appartient”. 
 
Le leader de Resistance ek Alternativ (ReA) a sorti les armes lourdes contre le patronat du secteur privé. Ashok Subron, ministre de la Sécurité sociale, était l’invité d’Ashna Nuckcheddy-Rabot dans l’émission  Au coeur de l’info vendredi sur Radio Plus. 

Publicité

« Dans le prochain Budget, il y aura un redressement du pays vers une justice sociale, ce qui n’a pas été le cas depuis des années. Il faut le partage de notre richesse. C’est pour cela que je m’insurge à dire et à déplorer que ce n’est pas une clique de capitalistes qui va tout prendre et tenir le gouvernement en otage. Cette clique pense que le pays lui appartient, qu’elle en est la propriétaire. Ces riches refusent de payer la Corporate Tax, ce sont des profiteurs et j’estime que la classe la plus vulnérable a sa part dans notre économie » a dit le ministre Subron, avant d’ajouter que : « Les profiteurs qui refusent de payer la taxe doivent faire des efforts et les 15 % de Corporate Tax devraient passer à 20 % sur leurs profits, car la justice sociale doit primer ». 

Le ministre Ashok Subron revient à la période de la COVID : « La pandémie a été une souffrance pour la population, mais une justification pour empocher l'argent du peuple pour certains. Plus de Rs 21 milliards ont été offertes en termes d’emprunts mais jamais remboursées, des fonds ont été détournés vers les plus riches, de l’argent de la MIC a aussi été offert en termes d’emprunts sans aucun retour ». 

Pension d’invalidité : humaniser le système 

Une grande partie du débat a porté sur la pension d’invalidité. Pour le ministre Ashok Subron, il est temps d’humaniser ce système. « La situation est complexe et nécessite une approche plus humaine, car nous avons reçu des plaintes légitimes. Il n’est pas acceptable de faire déplacer des nonagénaires pour vérifier leur droit à une pension d’invalidité. Le système est défaillant, il faut tout revoir et nous y travaillons. Le critère ne sera plus uniquement médical à 100 %, mais il inclura également un volet social. Par exemple, si une personne n’est pas capable de prendre sa douche ou de se rendre aux toilettes seule, c’est un devoir éthique fondamental de l’État de prendre en compte ces aspects. » 

Le handicap mental : l’oublié 

Si vous avez un enfant souffrant d’épilepsie, même partielle, vous devrez faire preuve de beaucoup de patience pour prouver que cet enfant est réellement malade et que cette condition impacte sa vie quotidienne. Ashok Subron a pris connaissance de cette problématique et reconnaît que la situation est particulièrement complexe en raison du manque de formation spécialisée. Il explique : « Un enfant épileptique peut souffrir un jour, et aller mieux le lendemain. De même, si un enfant souffre d’un handicap mental pendant un certain temps, puis s’en remet, comment justifier qu’il mérite une pension mensuelle pour incapacité ? Nous faisons face à un réel problème, car nos médecins ne sont pas suffisamment formés pour ce type d’évaluation, il nous faut des spécialistes. » Ashok Subron soulève une question importante : « Quelle législation stipule qu’une pension doit être automatiquement coupée après un an ? Il n’y en a pas. Les critères de qualification pour une pension sont inscrits dans des lignes directrices, mais pas dans la loi. » 

Réforme constitutionnelle : avant la fin du mandat 

Ashok Subron s’en tient à son programme signé et avalisé par les dirigeants de l’Alliance du Changement. Ainsi, quand Ashna Nuckcheddy-Rabot lui a posé la question quant à la réforme constitutionnelle si chère à ReA, Ashok Subron a eu ceci à dire : « Jusqu’à maintenant, ReA n’a aucun doute que notre programme sera mis en pratique selon notre accord. La réforme constitutionnelle viendra, mais avant il y aura une Commission constitutionnelle dont les attributions n’ont pas encore été finalisées, mais la réforme en elle-même ne peut se faire qu’avant la fin de notre mandat. 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !