Le cas du président de l’Airports of Mauritius Ltd Employees’ Union (AMLEU), Sharvin Sunnassee, suspendu de ses fonctions depuis dix mois, a été évoqué à l’Assemblée nationale par le député du Mouvement militant mauricien, Rajesh Bhagwan, lundi, à l’ajournement des travaux parlementaires. Le Premier ministre a répondu « I will look into the matter ».
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« Je fais un appel au Premier ministre pour qu’il se penche sur ce cas qui ne peut continuer à traîner », a déclaré le député Rajesh Bhagwan. Pravind Jugnauth, s’est engagé à le faire. « Si c’est devant une cour de justice, on ne peut pas intervenir. Je demanderai à l’AML la marche à suivre », soutient le chef du gouvernement.
Pour sa part, Ashok Subron, négociateur de l’AMLEU, parle de « sordid anti-union persecution ». « Ce mercredi 26 février débute une quatrième vague contre Shravin Sunasee qui a été élu président du syndicat », indique le syndicaliste.
En effet, ce mercredi est prévu un nouveau comité disciplinaire pour écouter le cas du président suspendu. « La seule raison est que Sharvin Sunassee a toujours défendu ses membres et dénoncé les mauvaises pratiques », poursuit Ashok Subron.
Il dit toutefois voir d’un mauvais œil le fait que la direction a décidé d’amender la charge après 10 mois. « On l’accusait d’avoir posté quelque chose sur Facebook dans la nuit du 30 au 31 mars 2019. Maintenant, on l’accuse de l’avoir fait dans la nuit du 29 au 30 mars. C’est absurde et abusif. C’est une manœuvre illégale », fustige notre interlocuteur. Pour Ashok Subron il s’agit de « persécution »
Du côté d’Airports of Mauritius (AML), on soutient que toutes les procédures ont été suivies à la lettre. « Tout a été fait selon les provisions de la loi », affirme une source.
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