La promotion de la langue française se fait à différents niveaux. Des parents, à l’instar de Sanjiv Duljeet dont la fille figure parmi les gagnants du concours de l’Alliance Française édition 2017, souhaitent que l’allocation des bourses de 1er cycle soit réintroduite.
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La cérémonie de remises des prix du concours de l’Alliance française de 2017 s’est tenue le vendredi 27 avril, à Bell Village. Plusieurs candidats ont été récompensés, dont Sohni Shephali Duljeet. Sanjiv, le père de cette dernière, confirme que celle-ci figure parmi les gagnants du concours (Classe de première – 1er prix de supériorité + 1er prix de dissertation + 1er prix d’orthographe et questions). Elle est également première lauréate du concours Prix Jean Fanchette des jeunes 2015.
Sanjiv Duljeet se dit déçu qu’après tant d’efforts, sa fille n’ait obtenu aucune bourse. Elle a eu Rs 2 500, un lot de livres et une médaille. « N’ayant pas de récompense motivante, des bourses d’études, par exemple, comme c’était le cas auparavant, cela risque de provoquer un désintéressement de la langue de Molière. »
Il a cité des paroles du discours prononcé le 20 mars par le président Emmanuel Macron, à l’occasion de la Journée de la francophonie. Ce dernier avait dévoilé sa stratégie linguistique et culturelle pour promouvoir la langue française à travers le monde.
Hommage rendu
Sollicité, un préposé à l’Alliance Française indique que la dernière promotion pour l’octroi de bourses était en 2012. Le gouvernement français a décidé de supprimer les bourses de premier cycle, l’équivalent de la licence.
Au niveau de Campus France, nous apprenons que la politique d’octroi de bourses en 2e cycle, soit pour le master et le doctorat, existe toujours. L’Alliance Française met tout en œuvre pour continuer à promouvoir la langue de Molière. Les élèves continuent à s’inscrire aux concours organisés par l’Alliance Française de Maurice.
Durant la cérémonie de remise de prix vendredi, Sohni Shephali Duljeet a tenu à rendre hommage à feu Shakuntala Boolell, qui avait été sa première enseignante à l’Alliance Française. « Madame Boolell était une femme remarquable. Je l’admirais énormément. Elle m’a encouragée, m’a supportée, m’a criée dessus et a rempli ma feuille de rouge. Celle qui a cru en moi s’appelait Shakuntala Boolell. »
Sanjiv Duljeet souhaite que les autorités fassent de leur mieux pour encourager les étudiants et pourquoi pas revenir sur leur décision au sujet de l’octroi des bourses.
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