L’enquête de l’Independent Commission against Corruption sur les allégations portées contre Raj Dayal se poursuit. Les Casernes centrales sont, par ailleurs, dans l’attente d’une nouvelle requête avant de décider s’il y a lieu d’interpeller l’ancien ministre de l’Environnement.
La commission anticorruption revoit sa stratégie par rapport à l’enquête ouverte sur l’ancien ministre de l’Environnement, Raj Dayal. Il nous revient que les limiers comptent procéder à d’autres vérifications avant de convoquer à nouveau Raj Dayal pour qu’il boucle sa déposition. Entre-temps, une ligne de communication a été maintenue entre l’Independent Commission against Corruption (Icac) et les Casernes centrales.
Les investigations ont été initiées à la suite de la plainte déposée par l’homme d’affaires Patrick Soobhany. Ce dernier a porté plainte à l’Icac, le 22 mars, alléguant que Raj Dayal aurait sollicité une contribution de sa part pour ses activités politiques en marge de la fête Holi, en échange d’un permis Environmental Impact Assessment pour un projet immobilier à Gros-Cailloux. Il a déposé un enregistrement d’une conversation qu’il dit avoir eue avec Raj Dayal.
Bande sonore
Cette bande sonore, qui constitue une des pièces maîtresses de l’enquête, a été mise à mal par Raj Dayal, au cours de son interrogatoire under warning, le vendredi 25 mars. Il a refusé d’écouter des extraits de cet enregistrement. Dans les milieux concernés, on avance que les limiers pourraient procéder maintenant à l’authentification de cette bande. Du côté des Casernes centrales, on s’attend à ce que l’Icac réitère sa demande pour procéder à l’interpellation de Raj Dayal pour délit selon le Prevention of Corruption Act. Après son interrogatoire le 25 mars, l’ancien ministre a été autorisé à rentrer chez lui. Répondant, mardi dernier, à la Private Notice Question axée sur l’affaire Dayal, le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, a confirmé qu’une requête pour arrêter l’ancien ministre avait été transmise au commissaire de police. Celui-ci n’avait pas accédé à la demande, dit-il, car l’Icac n’avait pas encore bouclé l’interrogatoire de l’ancien ministre. La commission a, pour sa part, précisé dans un communiqué émis le vendredi 25 mars qu’elle se réserve le droit de convoquer Raj Dayal à nouveau. Entre-temps, l’homme d’affaires Patrick Soobhany est retourné, le mardi 29 mars, dans les locaux de l’Icac. Il accuse un entrepreneur en bâtiment de l’avoir menacé pour qu’il se rétracte par rapport à sa plainte logée contre Raj Dayal.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !