La corruption ne concerne pas que les fonctionnaires. L’Independent Commission Against Corruption (Icac) est aux trousses d’un banquier pour avoir sollicité une « commission » d’au moins 10 % à des clients qui avaient contracté des prêts dans l’établissement pour lequel il travaillait.
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Pour des lignes de crédit d’au moins Rs 2 millions, il percevait Rs 200 000. Cette banque bien connue de la place a découvert le pot aux roses à travers une enquête interne et mis la Commission anticorruption au parfum des activités de l’employé véreux. L’indélicat avait toutefois mis les voiles pour l’étranger après avoir été remercié par sa direction.
De retour à Maurice depuis peu, il est activement recherché. La difficulté de l’Icac est cependant de dénombrer le nombre exact de clients que le banquier a tondu. Certaines victimes rechignent à se faire connaître, par crainte d’être poursuivies à leur tour.
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