Economie

Transactions transnationales: vers une amélioration du trafic de marchandises

Maurice a amélioré son classement au sous-indice des échanges commerciaux transnationaux. Il est au 19e rang sur 189 pays.

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C’est ce qu’a avancé Sudhamo Lal. Le directeur général de la Mauritius Revenue Authority intervenait lundi, à la Customs’ House, lors de l’ouverture d’un atelier de travail de la World Customs Organisation sur un outil de facilitation de commerce : la Time Release Study.

« Ce classement n’est pas le fruit du hasard ni une coïncidence, mais il est attribué à plusieurs initiatives prises au cours de ces dernières années et la contribution de parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement et du soutien du gouvernement », a déclaré Sudhamo Lal. Le directeur général de la Mauritius Revenue Authority a rappelé que des études, menées en 2004 et en 2008, ont clairement identifié les blocages et des mesures correctives ont été apportées par rapport aux examens des marchandises, un guichet unique, l’utilisation d’appareils de détection à rayons X, la formation de courtiers et agents maritimes ainsi que des douaniers et l’initiative sans papier.

Time Release Study

C’est une des méthodes utilisées par la World Customs Organisation pour l’examen des procédures de dédouanement qui consiste à mesurer la durée moyenne entre l’arrivée des marchandises et leur mainlevée. Cette méthode permet à la douane d’identifier à la fois les zones de problèmes et les mesures nécessaires pour apporter des corrections éventuelles,en vue d’améliorer son efficacité.

Le classement de Maurice dans plusieurs études relatives à la performance de la logistique du commerce reste, cependant, un motif de préoccupation pour le gouvernement ainsi que pour les opérateurs économiques. Car elle est un élément-clé de la compétitivité économique, la croissance et la réduction de la pauvreté.

La modernisation comme leitmotiv

« Ce résultat nous donne à réfléchir sur les mesures à mettre en place pour faciliter davantage le commerce et dans la pratique des affaires à un moment où les tarifs ne sont plus un obstacle au commerce, puisque 89 % des lignes tarifaires sont hors-taxes. Au niveau de la douane, les réformes sont un processus permanent et la modernisation est notre leitmotiv. Plusieurs opérateurs économiques de la chaîne d’approvisionnement ont proposé des solutions pour améliorer la prestation des services », a souligné Sudhamo Lal. Il estime, toutefois, que le temps est venu pour faire avancer ces propositions en mettant en avant l’interaction entre les parties prenantes du secteur et la manière dont le pays peut bénéficier de l’utilisation d’instruments améliorés pour mesurer efficacement les moyens qu’on utilise pour les exportations et les importations. « Nous devons nous comparer à nos concurrents, car ces classements sont des facteurs déterminants pour un investisseur désireux de faire des affaires dans un pays. Nous savons tous que le flux des investissements se dirige vers un pays où l’environnement est propice pour faire des affaires en raison des coûts réduits et du court délai d’immobilisation de la marchandise ainsi qu’une forte prévalence de l’intégrité », a expliqué Sudhamo Lal. Au niveau de la douane, a-t-il ajouté, « on est à la recherche de l’équilibre le plus approprié entre l’application des lois et la perception des revenus tout en assurant un rôle majeur dans la facilitation du commerce ». C’est ainsi que les services douaniers ont mis en place un Customs Management System (CMS). Ce système a permis les résultats suivants : la soumission électronique des déclarations de fret et les déclarations d’exportation/importation sur une base 24/7 ; 32 % des déclarations délivrées dans les 30 minutes qui suivent ; 95 % des envois sont dégagés sans examens physiques et un délai d’immobilisation considérablement réduit.

 

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