Le ministre de la Bonne gouvernance et des services financiers estime qu’il faut donner priorité à certains secteurs pour que l’Île Maurice devienne un pays à revenus élevés.
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Sur le plateau de Radio Plus mardi 5 juin, Jane Lutchmaya et Eshan Dinally, ont interrogé le ministre des la Bonne gouvernance et des services financiers, Sudhir Sesungkur, sur le bilan du gouvernement. Il a notamment été question de la possibilité, pour Maurice, de devenir un pays à revenus élevés. Le ministre a expliqué comment on pouvait y parvenir, selon lui, en mettant notamment l’accent sur d’autres secteurs que ceux qui ont permis au pays de sortir de la misère dans les années 80.
« Nous n’en sommes pas loin, estime Sudhir Sesungkur, mais pour y parvenir, nous devons innover et avoir plus de valeur ajoutée. » Le ministre estime qu’un secteur comme celui du textile qui a créé de l’emploi massivement dans le passé, aura une contribution moins importante à l’avenir. « Il faut viser les secteurs qui créent de la richesse avec moins de ressources, » explique-t-il.
Ces secteurs sont celui des services financiers, de l’économie océanique, voire même les piliers plus anciens, comme le tourisme, avec lequel le pays est encore compétitif au niveau mondial, selon lui. « Si nous réorganisons ces secteurs, on peut avoir davantage de croissance », explique le ministre.
Sudhir Sesungkur a également défendu la performance de ses collègues, notamment dans la création de richesses dans de nouveaux secteurs, comme l’économie bleue. « C’est un secteur assez complexe, a-t-il justifié, et il y a toute une série de règlements à suivre. Il faut prendre également en considération l’impact environnemental. Cela ne veut pas dire qu’on ne fait rien. »
Le ministre de la Bonne gouvernance a également expliqué que le développement de l’économie avait préséance sur toutes les autres préoccupations, y compris le combat contre le népotisme. « La priorité aujourd’hui c’est la relance de l’économie, c’est d’attaquer les problèmes qui affectent le plus de gens. Les promesses à tenir ne concernaient pas que les nominations », a-t-il insisté. La modernisation des infrastructures, la commission d’enquête sur la drogue, la décolonisation de notre territoire, la réforme électorale sont tout aussi importants. Il a également indiqué qu’il n’était pas contre la nomination d’un proche, du moment que la personne possède les compétences nécessaires.
« Aussi longtemps que vous êtes un Mauricien, vous avez les mêmes droits, » a déclaré le ministre.
Par ailleurs, Sudhir Sesungkur, a confirmé qu’il n’est pas question de toucher à la pension universelle.
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