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Sextapes d’une collégienne sur Facebook : elle voulait «garder un souvenir» ; le dossier au bureau du DPP

Une arrestation et le dossier remis au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). Ce sont là les retombées de l’enquête policière ouverte après que deux sextapes montrant une collégienne de 14 ans étaient en circulation sur Facebook la semaine dernière.

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Le premier clip est d’une durée de 2 minutes 34 secondes, et le second de 2 minutes 53 secondes.

Aux policiers, l’adolescente, une élève de la Form 3 fréquentant un collège d’État, dit avoir «volontairement» filmé ses ébats avec son ex-petit ami, âgé de 19 ans. C’était vers la fin de 2014 sous une tente dressée sur la plage de Trou-aux-Biches.

L’adolescente a eu la désagréable surprise de voir que les deux sextapes ont été mises en ligne sur Facebook la semaine dernière. Mis au parfum de la diffusion de ces deux sextapes, la Brigade de protection des mineurs de la Northern Division a ouvert une enquête.

C’est ainsi que mercredi 28 septembre, après avoir retracé l’identité et l’adresse de la jeune fille, le sergent Hoosenee et son équipe ont débarqué au domicile de l’adolescente. Cette dernière a été confrontée aux deux clips pornographiques en présence de sa mère. Elle a avoué aux policiers que c’est bien elle qui figure dans ces deux vidéos.

La collégienne a été conduite dans les locaux de la Brigade de protection de mineurs de la Northern Division à Piton, où elle a été longuement interrogée en présence de sa mère.

Dans un premier temps, l’adolescente a déclaré aux enquêteurs que son ex-amoureux et elle-même ont été filmés par une caméra cachée. Mais très vite, elle a craqué et a révélé que c’est elle qui a filmé leurs ébats, car elle a voulu que son ex-copain les « garde en souvenir ».

La collégienne a expliqué aux enquêteurs comment elle a fait la connaissance du jeune homme sur Facebook en septembre 2014.

Selon ses dires, le jeune homme « travaille comme entraîneur de chevaux ». Très vite, ils sont tombés amoureux. Elle raconte qu’elle a eu des rapports sexuels plusieurs fois avec le jeune homme.

Poursuivant son récit, l’adolescente a déclaré aux enquêteurs que vers la fin de 2014, elle s’était rendue à la plage de Trou-aux-Biches pour camper en compagnie de ses proches. Elle ajoute que lorsque ces derniers sont partis nager, elle a appelé son amoureux pour lui demander de venir la rencontrer.

Le jeune homme, selon le récit de la collégienne, s’est pointé sur les lieux peu après. Elle l’a aussitôt conduit sous la tente, où ils se sont livrés à des jeux sexuels.

« J’ai filmé l’acte sur le téléphone portable [du jeune homme] volontairement. Toutefois, je ne sais pas comment ces deux clips sont en circulation », a déclaré l’adolescente aux enquêteurs.

Le même jour, soit mercredi 28 septembre, le sergent Hoosenee a procédé à l’arrestation du jeune homme qui habite Triolet. Il a été placé en détention.

Le lendemain, il a comparu devant le tribunal de Pamplemousses, où une accusation provisoire de « dealing in obscene matter » a été retenue contre lui. Il a dû s’acquitter d’une caution de Rs 5 000 pour pouvoir bénéficier de la liberté conditionnelle.

Interrogé par les officiers de la Brigade de protection des mineurs, le jeune homme affirme qu’il n’a jamais diffusé les sextapes sur Facebook. Et d’ajouter que la collégienne avait elle-aussi une copie des deux sextapes en sa possession.

La police compte poursuivre la collégienne après qu’elle a avoué avoir filmé les ébats, mais vu qu’elle est âgée de 14 ans, son dossier a été envoyé au bureau de DPP qui devra décider de la marche à suivre dans cette affaire.

L’enquête policière, menée par le sergent Hoosenee, est placée sous la supervision de l’ACP Maunkee.

Ellvina Nallan

 

 

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