Le pilier historique de l’économie mauricienne est malade. Afin de raviver l’industrie sucrière, le tremplin de notre diversification, le traitement consiste à baisser les coûts de production et accroître les revenus. Au cas où le Budget 2018-19 ne contienne pas de solides mesures, les discussions franches devront se poursuivre pour remettre cette industrie sur les rails.
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Afin de démontrer la gravité de la situation, les responsables de la Chambre d’Agriculture, du Mauritius Sugar Syndicate (MSS) et de Business Mauritius ont eu une riche interaction avec la presse, le vendredi 8 juin 2018, à Port-Louis. Les intervenants étaient Jacqueline Sauzier, secrétaire-générale de la Chambre d’Agriculture, Devesh Dukhira, Chief Executive Officer (CEO) du MSS et Kevin Ramkaloan, CEO de Business Mauritius.
Les chiffres font peur. Pour assurer la viabilité, le prix du sucre à la tonne devrait être de Rs 17 000. Or, le prix pour la coupe 2018 est estimé à Rs 10 000. Le marché mondial est excédentaire à hauteur de 20 millions de tonnes. Écouler notre production (sucre raffiné et spéciaux) de 350 000 tonnes à un prix qui nous est favorable paraît une tâche impossible, en raison des conditions internationales.
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