Une vingtaine de parlementaires prendront part aux débats sur le National Wage Consultative Council Bill ce mardi.
Ce projet de loi prévoit la mise sur pied d’un conseil pour faire des recommandations au gouvernement sur l’introduction d’un salaire minimal dans les secteurs public et privé. Ce conseil sera connu comme le National Wage Consultative Council. Y siégeront le Secrétaire financier, un représentant du PMO et des officiers de différents ministères (Travail, Agro-industrie, Industrie, Affaires et Tourisme), le président du National Remuneration Board (NRB), celui du Pay Research Bureau (PRB), un représentant de Statistics Mauritius, sept du patronat et sept des syndicats, deux universitaires et deux membres de l’Association pour la protection des consommateurs ayant une grande expérience dans les domaines économique et industriel. Ils seront nommés par le ministre du Travail pour un mandat de deux ans.
Les fonctions du conseil : collecter et analyser des données sur les salaires ; faire des recherches sur les salaires et indicateurs socioéconomiques ; soumettre des rapports au ministre concerné sur le salaire minimal dans les 12 mois suivant la constitution de ce conseil et, par la suite, sur une base annuelle ; recommander un salaire minimal dans les 12 mois qui suivent pour les salariés à faible revenus ; revoir le prochain salaire minimal au plus tard en 2020 et, par la suite, chaque cinq ans.
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Pradeep Dursun: « Le salaire minimal ne doit pas mettre les emplois en péril »
À la veille de la présentation de ce projet de loi en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, le ministre Soodesh Callichurn et les représentants du patronat se sont retrouvés à la même table. « Nous avons fait état de nos appréhensions au ministre », a déclaré Pradeep Dursun, CEO de Business Mauritius. L’introduction d’un salaire minimal aidera à lutter contre l’extrême pauvreté. Toutefois, a précisé Pradeep Dursun, « il ne faut pas mettre en difficulté les compagnies qui n’ont pas les moyens ». Le CEO est pour un salaire minimal « qui ne met pas en péril la création d’emploi dans les secteurs productifs ». Il souhaite que les discussions se poursuivent sur le fonctionnement du NRB, du PRB et la compensation salariale. [row custom_class=""][/row][[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"7813","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-12599","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"250","height":"300","alt":"Shakeel Mohamed"}}]] Shakeel Mohamed, député travailliste
Shakeel Mohamed: « J’ai lancé ces débats »
Pour l’ancien ministre du Travail, le National Wage Consultative Council Bill est comme « une cote mal partagée entre employeurs et syndicalistes ». Il est clair, dit Shakeel Mohamed, qu’il y a un problème au vu des objections faites par les syndicats.« Il aurait dû y avoir un consensus national sur l’introduction d’un salaire minimal », estime-t-il. Le député craint que les employés ne perçoivent pas un salaire minimal respectable et que les emplois ne soient pas protégés. Il rappelle que c’est lui qui a lancé les débats sur l’introduction d’un salaire minimal à Maurice. [row custom_class=""][/row][[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"14128","attributes":{"class":"media-image wp-image-23484","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"250","height":"300","alt":"Atma Shanto"}}]] Atma Shanto
Atma Shanto ne siégera pas au conseil si…
Atma Shanto parle d’amendements qui sont toujours en discussion au niveau des techniciens de son syndicat. Le président de la FTU avance qu’il « ne siégera pas au sein de ce conseil si cette loi n’est pas à la satisfaction de la classe syndicale ».Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !