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Mort en cellule policière : Rs 1,8 M accordées aux héritiers d’Anand Kumar Ramdhony

La Cour suprême a donné gain de cause, le vendredi 10 février, aux héritiers d’Anand Kumar Ramdhony dans le procès en réclamation qu’ils intentaient au commissaire de police et à l’État.

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Les héritiers obtiendront des dommages de Rs 1,8 million. Ils se disent soulagés mais restent à jamais attristés par tout ce qui est arrivé.  Anand Kumar Ramdhony avait été retrouvé mort dans la cellule no 2 du poste de police de Rivière-du-Rempart le 30 juillet 2011. Son décès avait fait grand bruit, donnant lieu à des spéculations. Le flou planait sur les circonstances entourant sa mort, car Anand Kumar Ramdhony se serait pendu en position assise.

La veuve de Anand Kumar Ramdhony, Rita Devi, est décédée des suites d’un cancer du poumon en 2013. Mais ses enfants n’ont pas abandonné le combat qu’elle a entamé. Six ans après le décès de leur père, ils se disent soulagés de ne plus avoir à revenir en Cour et d’avoir obtenu des dommages. Cependant, la perte de leur père et de leur mère, dans des circonstances tellement dramatiques, a laissé des séquelles indélébiles. « Tout l’or du monde ne pourra pas les remplacer », lâche Veeneeta, l’aînée, qui ne cesse de pleurer la disparition de ses parents.

Selon elle, son père n’aurait jamais dû être arrêté en premier lieu. « Nous aidions notre père à crépir la maison car j’allais me marier durant les trois mois qui suivaient. Des policiers en civil sont venus et ont emmené notre père en nous disant qu’ils allaient le ramener dans une demi-heure. Mais une semaine plus tard, mon père était toujours en détention », raconte Veeneeta.  Quelques jours plus tard, les enfants ont appris que leur père avait été arrêté dans le cadre de l’enquête sur le vol d’une montre.

Ils étaient convaincus que la police se trompait. « Il est vrai que quand nous étions petits, mon père avait eu des démêlés avec la police, mais c’était uniquement à cause des disputes entre ma mère et lui. Cela fait longtemps qu’il a changé et il menait une vie paisible. C’était une personne très simple », affirme Priyanka, la benjamine qui était encore au collège lorsque son père a été arrêté.

Promesse

Six ans après, les enfants du défunt ne parviennent toujours pas à accepter le fait que leur père se soit pendu dans sa cellule. Ils espèrent un jour connaître la vérité. Ils remercient leur avocat, Me Viren Ramchurn et leur avoué, Me Sunil Luchmun, de leur soutien.

 

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