Il proclamait depuis quelque temps qu’il entamera une action légale contre des membres de la force policière. Et il l’a fait. L’avocat Akil Bissessur réclame des dommages de la somme de Rs 150 millions. Cela, suite à la fuite de ses vidéos intimes sur les réseaux sociaux, alors que son téléphone et celui de sa compagne étaient en possession de la police. C’est dans une mise en demeure en date du 1er décembre 2022.
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La mise en demeure est rédigée par l’avouée Ayesha Jeewa et est dirigée contre l’État, le commissaire de police Anil Kumar Dip, le Deputy Commissioner of Police, Heman Jangi, l’assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai et la policière Jamac Foolchand.
Dans sa mise en demeure, Me Akil Bissessur fait état de la perquisition effectuée par la Special Striking Team (SST) au domicile de sa compagne, Doomila Moheeputh, à Palma, Quatre-Bornes, le 19 août 2022. Suite à cette fouille, le couple a été interpellé.
L’avocat a ajouté que, lors de la perquisition, la SST a saisi leurs téléphones portables respectifs. Et que par la suite, soutient Me Akil Bissessur, lui et sa compagne ont donné leur autorisation pour que la police procède à un examen de leurs appareils.
Me Akil Bissessur fait état d’une vidéo de la perquisition qui avait fuité sur les réseaux sociaux, le 21 août 2022, alors qu’il était à la Bail and Remand Court (BRC) en attente d’une décision du magistrat concernant sa remise en liberté.
Il fait aussi mention des vidéos intimes qui ont fuité sur les réseaux sociaux, alors que leurs téléphones portables étaient en possession de la police.
Selon Me Akil Bissessur, sa compagne Doomila Moheeputh n’était au courant de rien. C’est quand elle s’était rendue chez elle pour prendre des effets personnels qu’elle a remarqué qu’il y avait une enveloppe dans sa boîte aux lettres. L’enveloppe contenait une clé USB. C’est en visionnant le contenu qu’elle a constaté que la clé USB contenait toutes les vidéos et photos qui étaient déjà en circulation sur les réseaux sociaux.
L’avocat a souligné avoir porté plainte, le 19 septembre 2022, au Central Criminal Investigation Department (CCID), entourant la fuite de ses vidéos intimes.
Il dit avoir formellement incriminé la policière Jamac Foolchand et l’ASP Ashik Jagai. Il déplore, toutefois, que la police n’a jusqu’à présent, pas effectué d’exercice d’identification où il aurait formellement identifié ces deux policiers.
Selon Me Akil Bissessur, tout ceci lui a causé préjudice et nuit à sa réputation. Il souligne que les actions de la police constituent des fautes lourdes. D’où cette mise en demeure.
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