La ministre de l’Éducation intervenait lundi lors de l’ouverture d’un séminaire de deux jours pour les enseignants et responsables d’une cinquantaine de collèges privés, au Mahatma Gandhi Institute.
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Organisé par la Managers of Private Secondary Schools Union (MPSSU),le séminaire pour les enseignants et responsables de collèges privés, a retenu comme thème « Improving Students Performance in Secondary Schools ». L’objectif : trouver des solutions pour motiver les élèves en situation d’échec.
Pour se faire, la MPSSU a eu recours à trois professionnels de l’éducation qui ont, tour à tour, expliqué aux enseignants présents des méthodes pédagogiques pour face aux défis rencontrés en situation de classe.
Changer de méthodes
Évoquant l’enseignement des sciences et des mathématiques, matières redoutées par beaucoup d’élèves, le Prof (Dr) Jyotsna Vijapurkar (academic member of Homi Bhabba Centre for Science Education) à Mumbai, a demandé aux enseignants de changer de méthodes. Elle fait ressortir que les manuels scolaires ne sont pas les uniques sources d’information des étudiants. « Children learn science by doing science », ajoute-t-elle.
Elle conseille aux enseignants d’adopter le rôle de facilitateur en permettant aux élèves de faire des travaux pratiques et ne pas se cantonner qu’à la théorie.
Dr Razia Patel, professeur au India Institute of Education, à Pune, a insisté sur l’importance de trouver des solutions pour les élèves en difficulté.
Ali Saeed, de Karachi, a, pour sa part, rappelé aux enseignants l’importance d’utiliser des images comme support pédagogique. « Notre cerveau enregistre mieux les informations, lorsqu’elles sont sous forme d’images ou de vidéos. Donnez à un enfant un livre d’Harry Potter puis demandez lui de voir le film. Il retiendra mieux l’histoire grâce au film », explique-t-il.
Formation des enseignants
La formation des enseignants est au centre de toutes les interventions. Leela Devi Dookun-Luchoomun, a annoncé la création d’une académie des enseignants. Cela figure dans le programme du Nine Year Continuous Basic Education, annoncé en 2015. « Une académie des enseignants verra bientôt le jour pour offrir une formation professionnelle continue. Le Mauritius Institute of Education s’occupera toujours de la formation des enseignants. Il y aura également une petite structure au sein du ministère pour épauler les pédagogues », explique-t-elle.
La ministre a également soutenu que le monde évolue et qu’il faut se mettre au diapason : « Le monde évolue, les choses changent. Il faut apprendre à nos élèves à travailler, à respecter et à collaborer avec l’autre… »
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