L’AHRIM préconise la vigilance sur le taux de change

Le dollar américain connaît une performance en dents de scie. Pour un dollar (transfert télégraphique entrant), l’entreprise percevait Rs 32,10 le mercredi 14 février contre Rs 33,06 fin décembre 2017. Cette performance fait des heureux et des mécontents aussi. Au vu du poids du dollar américain dans les échanges du pays avec le reste du monde, Le Défi Quotidien a sollicité l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’Ile Maurice (AHRIM). Son Chief Executive Officer, Jocelyn Kwok, a expliqué que l’impact du dollar affaibli sur notre secteur restait peu significatif pour le moment, mais qu’il fallait  rester vigilant. En effet, les recettes libellées en USD ne représentent que 14-15% de l’ensemble tout au plus.

Mais il est évident, selon Jocelyn Kwok, que certains établissements hôteliers sont proportionnellement davantage exposés au dollar par rapport notamment à leurs clientèles chinoise et indienne. Cependant, il ne faudrait pas, a-t-il déclaré, que cette situation dure trop longtemps, ou que le dollar s’affaiblisse davantage. « Nous savons bien que le rapport dollar américain – roupie mauricienne a préséance, ou prédomine, les autres rapports euro-roupie et livres sterling-roupie, par exemple. Et donc, au-delà des portefeuilles clients en matière de stratégies de ventes sur nos différents marchés, la question des interactions entre devises étrangères d’une part, et entre la roupie et chacune de nos devises de vente d’autre part, reste moins maîtrisable et échappe de plus en plus à notre contrôle. »