Le Mauricien Avinash Pandoo a décroché ses premières médailles olympiques en tant qu’entraîneur à Rio. C’est grâce à Sri Wahyuni, médaillé d’argent chez les 48 kg et Irawan Eko Yuli qui a accédé à la troisième marche du podium en 62 kg que notre compatriote a pu goûter à ce bonheur. Ce fils du sol fait la fierté de l’île Maurice sur la scène mondiale.
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« Je suis un homme heureux. Mon rêve que mes athlètes soient médaillés olympiques s’est réalisé. Les JO de Rio resteront à jamais graver dans ma mémoire », confie le head coach de la sélection nationale d’Indonésie. Cela fait que huit mois qu’il a pris ses fonctions en Indonésie et les résultats sont déjà concluants.
« Toute l’équipe et moi avons bossé très dur pour en arriver là. Les athlètes ont fait d’énorme sacrifice et cela s’est avéré payant. Sri Wahyuni sort de nulle part. Elle n’a même pas été médaillé lors des Jeux d’Asie, mais aujourd’hui elle est médaillé olympique. C’est extraordinaire », déclare t-il.
L’ancien champion d’Afrique espère voir un jour un haltérophile mauricien sur le podium aux JO. « Rien n’est impossible. La preuve, Bruno Julie a été médaillé de bronze aux JO de Pékin. On ne naît pas champion olympique, mais on le devient. Ils ont tous commencé quelques part. Il n’y a rien d’autre que le travail et un encadrement professionnel pour réussir. », explique le technicien. Et de souligner : « Roilya Ranaivosoa est une athlète qui a beaucoup de potentiel et qui peut aspirer à une médaille olympique. Peut-être qu’il y en a d’autres mais j’ai eu l’occasion de suivre le parcours de cette jeune fille. Elle a fait beaucoup d’efforts et de sacrifices et elle a énormément progressé. »
Un éventuel retour au pays pour aider l’haltérophilie n’est pas d’actualité pour l’expert de la fédération internationale. « Peut-être après. Je serai très ravi de partager mon expérience et mon savoir-faire de la discipline et travailler avec les athlètes locaux. Pour le moment, j’ai déjà des engagements professionnels », déclare le technicien.
Bien qu’il ait quitté Maurice pour poursuivre son aventure à l’étranger notamment en Afrique du Sud où il a exercé en tant que directeur technique national pendant plusieurs années avant de poser ses valises en Indonésie cette année…
Avinash Pandoo n’oublie pas son pays natal. « Je suis très fier d’être mauricien. Je n’ai pas souhaité changer de nationalité malgré les différentes opportunité qui se sont présentées », dit-il.
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