Les choses se précisent en ce qu’il s’agit de l’Integrity Reporting Services Agency et l’Integrity Reporting Board. Selon nos recoupements, le ministère de la Bonne gouvernance met les bouchées doubles pour dénicher les perles rares qui occuperont les postes clés de directeur et de président.
L’assistance du haut commissariat britannique a été sollicitée pour trouver une personne « qualifiée et de grande expérience » pour occuper le poste de directeur de l’agence.
Concernant la présidence du Board, c’est le secrétariat du Commonwealth qui s’en charge. Il nous revient qu’une « expression of interest » a déjà été lancée en vue de trouver un juge en poste ou à la retraite d’un des 53 pays du Commonwealth. Les aspects infrastructurel et logistique sont aussi pris en charge. l’Integrity Reporting Services Agency et l’Integrity Reporting Board devraient être opérationnels d’ici fin avril.
L’agence enquêtera sur les cas d’enrichissement illicite. Elle transmettra ensuite le dossier au board, présidé par un juge du Commonwealth, épaulé par deux assesseurs, qui décideront s’il y a matière à poursuite. Encore une fois, c’est le haut commissariat britannique qui a eu pour mission de trouver les assesseurs.
Sollicité, le ministre de la Bonne gouvernance explique avoir rencontré Josephine Ojiambo, Deputy Secretary du Commonwealth, à ce sujet.
« Nous sommes sur la bonne voie. La loi votée est devenue une référence mondiale. Maurice est devenu un leader dans la lutte contre la corruption », indique Roshi Bhadain.
Il précise que, selon Josephine Ojiambo, la Good Governance and Integrity Reporting Act peut devenir une référence pour les pays du Commonwealth. « Cette loi reflète les besoins de notre société. Désormais, les jeunes auront vraiment des opportunités équitables », affirme le ministre de la Bonne gouvernance.
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