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Incidents devant les Casernes centrales : l’accès aux enregistrements de vidéosurveillance fait débat

Dhaneswar Lutchmun et Iqbal Domun ont comparu, le mercredi 1er mars, devant la magistrate Adila Hamuth, siégeant au tribunal de Port-Louis. Ces partisans du Parti travailliste (PTr) sont accusés d’« obstructing public road » et « opposing police » dans le cadre d’une manifestation devant les Casernes centrales, le 16 janvier dernier. Date à laquelle Navin Ramgoolam se présentait au Central Criminal Investigation Department dans le sillage de l’enquête sur l’affaire des coffres-forts.

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Les deux partisans rouges ont formulé une demande à la Cour, à travers leur avocat Me Jim Seetaram, pour obtenir les enregistrements des caméras de surveillance en date du 16 janvier. Mais la police a objecté à cette motion.

Lors de son témoignage mercredi, le sergent Moogome Chavrimootoo, de la Criminal Investigation Division de Port-Louis Sud, a indiqué que la police n’est pas en mesure de remettre ces enregistrements aux prévenus. Car il s’agit, a-t-il précisé, de pièces à conviction.

Le sergent a souligné qu’elles seront versées au dossier à charge si les deux prévenus sont poursuivis au pénal. La magistrate Adila Hamuth a décidé d’ajourner l’affaire au 20 mars pour qu’un avocat du bureau du Directeur des poursuites publiques s’explique sur l’objection soulevée par la police.

D’autres personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette manifestation, dont d’anciens ministres rouges, tels que Balkissoon Hookoom, Cader Sayed-Hossen, Devanand Ritoo et Rajesh Jeetah. Cassam Dhunny, Antonio Manique Monesawmy et Cassam Dhunny, tous des sympathisants du PTr, ont eux aussi été arrêtés. Tous les prévenus sont en liberté conditionnelle.

 

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