Mario Antonique ne sait plus à quel saint se vouer. Ce père de famille de 55 ans soutient qu’un établissement scolaire lui a refusé l’admission de son fils en primaire.
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« Après mon déménagement, j’ai déposé une demande pour que mon fils soit admis à l’école primaire Philippe Rivalland », raconte-t-il. Il ajoute que lorsqu’il s’était rendu à cet établissement scolaire de Beau-Bassin pour faire l’admission de son fils, le nom de ce dernier était bel et bien affiché.
« La maîtresse d’école m’a informé que mon fils ne pourrait pas être admis à l’école Philippe Rivalland et qu’à la place il devrait fréquenter l’établissement scolaire de Coromandel. Elle m’a dit que je pourrais par la suite entamer des démarches pour qu’il soit transféré. Pourquoi autant de détour, alors que l’école se trouve à peine à 100 mètres de ma maison ? » s’interroge le père de famille.
Il explique que sa femme et lui sont tous deux des pensionnaires. « Mon enfant est petit. Nous n’avons pas suffisamment de moyens pour payer les frais de transport d’un van scolaire. De plus, je n’ai pas enregistré mon fils à l’école de Coromandel », conclut-il.
Deenesh Seehary, attaché de presse au ministère de l’Éducation, rappelle que c’est le maître d’école qui est responsable de l’admission qui se déroule dans son établissement scolaire. « Comme chaque année, lors des admissions, les parents doivent d’abord se rendre à l’école pour en faire la demande. Un communiqué les avisera par la suite de retourner à l’école, munis des documents nécessaires, pour vérifier si le nom de son enfant est bel et bien affiché et pouvoir ainsi continuer les procédures. Dans ce cas précis, le parent doit se tourner vers le directeur de l’Education Zone 2 pour savoir où se diriger et vérifier s’il est conforme au catchment area », a-t-il expliqué.
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