La Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis compte inculper la majorité des automobilistes venus effectuer un voluntary disclosure auprès de la National Transport Authority (NTA) dans le cadre de l’enquête sur les fraudes au sein de cet organisme.
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Sur les 1 420 personnes qui se sont présentées à la NTA dimanche dernier, 253 ont été régularisés, car elles ont plutôt « gonflé » le moteur de leurs véhicules. Cette « régularisation » fait sourciller la trentaine de suspects inculpés depuis la mi-janvier, car ils considèrent que ceux qui ont augmenté la puissance de leurs véhicules ont aussi commis une fraude… Ces suspects ont « falsifié » leurs certificats d’immatriculation, grâce à des fonctionnaires de la NTA pour faire croire qu’ils ont installé un moteur de moindre puissance dans leurs véhicules. Au final, dans les deux cas, c’est l’État qui subit un préjudice : ces automobilistes ne paient pas pour la cylindrée réelle de leurs véhicules lors du renouvellement de leurs « déclarations ». Si les « régularisés » ont pu rouler sans problème jusqu’à présent, c’est bien parce que des experts aux centres de contrôle de Forest-Side et de Plaine-Lauzun ont fermé les yeux. Les autorités ayant décidé de cibler seulement les propriétaires de grosses cylindrées, une contestation n’est pas à écarter.
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