En Cour intermédiaire : 180 heures de travaux communautaires pour un pot-de-vin de Rs 500

Doobesswar Dwarka, surnommé Rajen, n’aura pas à purger un an de prison. La Cour intermédiaire a commué sa peine en 180 heures de travaux d’intérêt général qu’il effectuera au centre communautaire de Khoyratty. Cela à compter du 15 février 2017.

Jugé coupable de corruption en Cour intermédiaire, le magistrat Vijay Appadoo l’avait initialement condamné à purger un an de prison. Cette sentence a toutefois été suspendue sur ordre de la cour. Cela laisse le temps d’une enquête sociale pour voir s’il est éligible à des travaux d’intérêt général.

Cet habitant de Montagne-Longue était poursuivi par l’Independent Commission against Corruption (Icac) pour avoir, le 2 novembre 2009, proposé un pot-de-vin de Rs 500 à un sergent de police, dans l’espoir que ce dernier annule une contravention dressée contre lui.

Témoin de complaisance

Doobesswar Dwarka avait été jugé coupable de ‘bribery of public official’ sous l’article 5 de la Prevention of Corruption Act (PoCA).

L’accusé gère une boutique à Chemin La Gare, Notre-Dame. Selon l’Icac, deux clients consommaient des boissons alcoolisées sous la véranda de sa boutique, le jour où les faits se sont produits. Des boissons achetées dans sa boutique.

Dans sa déclaration, Doobesswar Dwarka avait d’abord soutenu que le sergent, affecté à la Police Prosecution Unit, a cru à tort que les Rs 500 qu’il tenait en main représentaient un pot-de-vin qui lui était destiné. L’accusé a déclaré qu’un client lui avait remis, plus tôt, Rs 500 pour des achats effectués dans sa boutique.

Le boutiquier a été interrogé sur les articles achetés par ce client, mais il eut du mal à expliquer comment le montant des articles s’élevait à Rs 500. La version de l’accusé n’a pas convaincu la cour. Il avait appelé un témoin en sa faveur. La cour a jugé qu’il était un témoin de complaisance.