Djette Leng Yein: une poupée musicale rebelle

Son itsi bitsi bikini sur le dos

Leng Yein pose sur la jetée qui donne sur l’eau turquoise. Les séances photos en petites tenues ne l’intimident pas. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si cette Malaysienne de 31 ans a été élue Djette la plus sexy d’Asie en 2014 et 2015. Son image de ‘bad girl’ lui colle à la peau. Les nombreux tatouages qui lui ornent le corps en attestent clairement ; une étoile à l’arrière de chaque jambe, une inscription sur la cuisse droite, une bouche sur l’épaule gauche et le bras droit recouvert d’images à l’effigie de « My Little Poney », son dessin animé préféré. Vous l’aurez compris. La jeune femme ne fait rien dans la demi-mesure.

Provoquer pour mieux régner

Cette image de fille rebelle lui a valu une place au soleil. Mais avant de devenir une ‘sex icon’, la spécialiste de l’Electronic Dance Music (EDM) dit s’être fait traiter de tous les noms. « Les pays asiatiques sont très conservateurs. Ils ont du mal à accepter qu’une femme ait des tatouages ou grille une cigarette en public », lance-t-elle. Mais au-delà de l’encre et des mégots, Leng Yein s’est surtout fait taper sur les doigts en raison de son penchant pour la chirurgie esthétique. En 2002, elle entame une carrière dans le mannequinat. Voyant qu’elle peine à décoller, elle ose les implants mammaires. « Dans le temps, j’étais l’une des pionnières à aller vers la chirurgie. C’est ce qui fait que les gens m’injuriaient, m’insultaient et me boycottaient dans mon propre pays. J’ai même une ‘hate page’ regroupant plus de 90 000 personnes », relate-t-elle. Forte de ses nouveaux atouts, elle enchaînera les victoires aux concours de bikini de 2004 à 2008.   [blockquote] « Les pays asiatiques sont très conservateurs. Ils ont du mal à accepter qu’une femme ait des tatouages ou grille une cigarette en public ». [/blockquote]

Incursion dans le milieu du deejaying

Leng Yein est aussi connue pour avoir animé des ‘car shows’ populaires. Ces émissions télé lui permettent ensuite de s’envoler vers l’Indonésie, le Singapour, la Taiwan ou encore les États-Unis. En 2012, elle remportera le titre de ‘Best Car Model Award’ à Las Vegas, au plus grand show télévisé de voitures au monde. Ces mêmes ‘Car Queen Contests’ lui ouvriront les portes du deejaying. « Durant l’une de ces émissions, mon ancien manager m’a demandée d’exécuter un petit numéro en me laissant un synthétiseur sur les bras. Vu que je joue du piano depuis l’âge de cinq ans, j’ai rapidement compris ce qu’il fallait faire », explique-t-elle. Ce concours de circonstances réanime la flamme artistique qui sommeille en elle. Désormais, la reine du ‘mix’ aux cheveux blonds se consacre pleinement à la musique. Sa tournée mondiale de 2014 à 2015 lui a non seulement, valu une place en tête de classement des Djette d’Asie, mais aussi la seizième place au sein du classement mondial des meilleures femmes disc-jockeys l’an dernier. Depuis, les médias se l’arrachent. Elle fait la une de grands magazines tels que HIN en Indonesie et FHM en Malaysie, entre autres, et a figuré dans plus de 80 magazines. Elle est également nommée ‘FHM Malaysia Most Wanted Woman of the Year’ en 2014 et est devenue l’un des ‘Playboy Dj’ durant la même année. Dernière prouesse en date ? L’un de ses titres s’est vu décerner le prix de Best Song of the Year en Malaisie.