L’épreuve de comptabilité pour novembre 2015 du Higher School Certificate est toujours au centre d’une polémique. En effet, un groupe d’élèves et d’enseignants avaient déploré l’existence de problèmes de compréhension dans le questionnaire. Ces problèmes ont grandement compliqué la tâche des candidats. Informé de cette situation, le Mauritius Examination Syndicate (MES) a rapporté le cas à la Cambridge International Examination (CIE). « La CIE nous a assurés qu’il n’y a aucune faute dans le questionnaire de comptabilité. Nous avons reçu une correspondance en ce sens la semaine dernière », précise Brenda Thanacoody, directrice du MES. « Le questionnaire a été revu par un panel d’experts. La CIE précise que les candidats ne seront en aucun cas pénalisés » ajoute -t-elle. Toutefois, selon Jay Cooshna, enseignant de comptabilité à la retraite, la version de la CIE est inacceptable. « Il y a effectivement des fautes dans l’épreuve de comptabilité. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. J’ai été enseignant pendant 35 ans, cela fait plusieurs années que nous sommes confrontés à ce genre de situation. En 2010, une lettre a été adressée en ce sens aux autorités concernées. Hélas, les choses ne se sont pas améliorées », explique-t-il. Quelles sont ces fautes ? Jay Cooshna explique que ce sont les papiers 2 et 4 qui comportent ces éléments d’incompréhension. « Dans la question 1 du papier 2 (9706/22), il y avait un manque d’information pour le calcul des ajustements. Dans la première question du papier 4, c’est également un manque d’information qui complique la tâche des candidats. Au fait, pour calculer s’il y a eu perte ou profit sur une vente, il est essentiel d’avoir des informations sur la dépréciation (wear and tear). Cette information manquait dans le questionnaire », insiste-t-il. Le MES, lui, campe sur sa position. « On ne peut contredire la CIE. Cependant, nous invitons les parents d’élèves à nous contacter. Il se peut qu’ils aient de nouvelles informations sur cette affaire», explique Brenda Thanacoody. Nous apprenons du côté des élèves que des poursuites légales seraient envisagées.
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