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Erreurs dans des questionnaires d’examen: des aspirants notaires protestent

Des aspirants notaires disent que des questions à leurs examens, en octobre 2015, ne relèvent pas de leur programme d’études. Ils veulent saisir le ‘Council for Vocational Legal Education’, qui corrige les épreuves. Dans une correspondance, ils réclament des explications sur ces questions et des cours additionnels d’un an. C’est la déception pour les étudiants qui viennent de prendre part aux examens en vue de devenir notaires. Ils étaient une dizaine sur un nombre approximatif de 80 étudiants en droit. Ils ont tous échoué à leurs examens. L’un de ces aspirants notaires explique que les questionnaires relevaient d’un programme d’études pour d’autres domaines de la profession légale. Ces étudiants ont pris part à ces examens après avoir suivi un cours additionnel dans le domaine du notariat. Le cours, qui précède leurs études, coûte quelque Rs 100 000.

« Épreuves trop chargées »

« Nous devons répondre à quatre des six questions en trois heures, basés sur divers thèmes, à savoir : Civil Procedure Drafting, Company Law, Immovable Property, ou encore Opinion Writing », souligne l’un des aspirants notaires. Plusieurs facteurs ont contribué à leur échec, notamment les questions sur le Paper 1 de Civil Procedure, selon notre intervenant. La plupart des questions, ajoute l’étudiant, ne figurent pas dans leur programme d’études. Autre raison invoquée : le format des épreuves qui étaient « trop chargées » du fait que les examinateurs ont compilé trois questionnaires en un. Autre point soulevé dans la correspondance : le temps alloué pour la durée des examens. Par le passé les candidats travaillaient trois questions en trois heures et non quatre questions en trois heures, comme cela a été le cas pour les examens. Un notaire comptant une quarantaine d’années s’explique. Il avance que c’est l’un des examens les plus difficiles de la profession légale. « La loi impose un certain nombre de notaires. Soit 100. Très peu d’aspirants notaires parviennent à réussir. Les questions difficiles ont pour but de repérer les meilleurs éléments. Il n’y a que deux ou trois personnes qui réussissent annuellement aux examens de notaire », dit-il. Sollicité, le président de la Chambre des notaires, Rajendra Dassyne, fait ressortir que l’échec des aspirants notaires « n’est pas du ressort » de cette institution. La seule institution pouvant commenter leur échec est le ‘Institute for Legal Studies’. Mais nos appels pour une réaction se sont avérés vains.
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