
Alors que les cas de chikungunya sont en hausse, les autorités sanitaires multiplient les appels à la vigilance. Des foyers d’infection ont été détectés dans plusieurs régions.
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La circulation du chikungunya inquiète. Maurice a enregistré 142 cas depuis le début de l’année, dont 26 sont actuellement actifs, selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé. La région de Baie-du-Tombeau est la dernière touchée. En parallèle, la dengue progresse également avec 30 cas détectés, dont deux actifs, désormais recensés dans la région de Bambous, après des cas initiaux à Plaine-Magnien.
Le Dr Fazil Khodabocus, directeur des services de santé par intérim, souligne que les conditions climatiques actuelles — chaleur et humidité — favorisent la prolifération des moustiques. « En moyenne, nous enregistrons entre sept et huit cas de chikungunya par jour », précise-t-il.
Les autorités recommandent de porter des vêtements longs, d’utiliser des répulsifs et d’éliminer toute eau stagnante dans et autour des maisons.
Par ailleurs, l’annonce récente de trois cas graves à La Réunion, dont un décès chez des personnes âgées de plus de 80 ans après l’administration du vaccin Ixchiq contre le chikungunya, a ravivé certaines craintes. Ce vaccin n’est pas utilisé à Maurice, assure le Dr Khodabocus, qui précise que la situation est suivie de près.
Il tient à rappeler que tout vaccin introduit à Maurice fait l’objet d’une évaluation rigoureuse. « On ne prescrit pas un vaccin comme ça. Chaque produit est examiné pour ses risques et bénéfices, et passe par un comité d’experts avant d’être approuvé. Ensuite, les patients sont suivis de près par les médecins », insiste-t-il.

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