Depuis le cambriolage de son restaurant en 2017, Premila attend de se faire rembourser. Selon l’assureur, plusieurs propositions ont été faites mais elles se sont heurtées au refus de la cliente.
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Premila G. est la propriétaire d’un restaurant situé à route Royale, Mon-Choisy. Son bâtiment est assuré auprès d’une compagnie d’assurance pour la somme de Rs 2,3 millions contre vol et incendie. En août 2017, un malheur survient. Le restaurant qu’elle gère est cambriolé. Selon cette dernière, les pertes sont estimées à environ Rs 300 000. La principale concernée déplore qu’elle n’a pas été dédommagée par la compagnie d’assurance en question. « Après l’incident, j’ai attendu plus d’un an pour que les réparations soient faites. Ce n’est qu’au mois de décembre que les personnes concernées sont arrivées et elles n’ont fait que réparer un poignet. Par la suite, des réparations temporaires ont eu lieu. Nous estimons les pertes à plus de Rs 300 000 dont notre stock de produits au coût de Rs 150 000 et des meubles et caméras de surveillance au coût de Rs 150 000 », affirme Premila.
Cette dernière ajoute être une cliente fidèle de la compagnie d’assurance depuis neuf ans. « J’ai déjà fait des réclamations auprès de l’assureur mais je n’ai jamais reçu l’argent attendu. Nous n’avons pas repris nos activités depuis le cambriolage, les volets par où les voleurs sont passés n’ayant pas été refaits. Tout récemment, la compagnie a annulé notre assurance et j’ai demandé un rendez-vous avec un responsable à travers des courriels mais ils n’ont jamais accepté », déplore-t-elle.
La compagnie d’assurance en question que nous avons contactée balaie d’un revers de main les propos de la cliente. Selon l’assistant directeur technique, plusieurs solutions ont été proposées à la cliente mais cette dernière les a déclinées. « Les dédommagements sont payés en accord avec les termes et conditions du contrat. La raison pour laquelle tous ses biens ne sont pas couverts par l’assurance c’est parce que la gérante a fait l’acquisition de certains biens après la signature du contrat d’assurance ». Le responsable ajoute que, concernant les réparations, tout a été fait et que la cliente a d’ailleurs approuvé les travaux. « La compagnie ne peut être tenue responsable des problèmes deux ans après les travaux de réparation.
Nous avons tout fait aux normes et proposé ce qu’il fallait à la cliente, selon son contrat. Étant donné qu’elle n’est pas satisfaite, nous avons référé le dossier à l’Ombudsperson for Financial Services pour trancher », indique le responsable de la compagnie d’assurance.
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