L’A350 900 WXB, de la famille Airbus et nouvelle acquisition d’Air Mauritius, a atterri dimanche matin, sur le tarmac de Plaisance. Avec cet avion, la compagnie nationale desservira Paris et occasionnellement Londres et l’Afrique du Sud.
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«C’est un superbe avion. Il est impressionnant. » C’est en ces termes que Sylvain Gabillon a qualifié le nouveau fleuron d’Air Mauritius. En compagnie de son épouse Elise et de leur fils Martin qui n’a que neuf mois, cet habitant du nord de la France se souviendra longtemps de ce voyage. Le chef de famille se dit ravi d’avoir croisé Somas Appavou, le président de la société et a ainsi pu visiter le cockpit. En vacances chez nous pour les 15 prochains jours, le couple laisse entendre qu’il reprendrait bien cet appareil pour un autre voyage.
La famille Gabillon faisait partie des 101 passagers du Pieter Both. L’avion flambant neuf est la deuxième acquisition d’Air Mauritius. Il revenait de Toulouse, avec Alain Leung comme commandant de bord.
C’est au delivery centre de la ville rose que la compagnie nationale a pris livraison de son deuxième A 350 900 XWB, dans la matinée du samedi 25 novembre, après Le Morne Brabant qui est arrivé le mois dernier. Il s’est rendu à Paris Charles de Gaulle pour embarquer des passagers pour son premier vol commercial de 10 h et 55 minutes à destination de Maurice.
Avant d’effectuer son atterrissage, il est passé sur Grand-Baie et a salué le Pieter Both, qui est la deuxième plus haute montagne de l’île, culminant à 2 690 pieds.
Appareil ultra moderne
L’A350 900 est ultra moderne. Cet avion dernier cri a été construit par Airbus et il coûte Rs 10 milliards en catalogue. Parmi les avantages de cet appareil, il y a l’ambiance créée par la multitude de points de lumière. Le passager profite du silence, d’une connexion Wifi, d’écrans plus large, de sièges spacieux et de sièges lit en classe Affaires. L’appareil consomme 25 % de carburant en moins.
Somas Appavou affiche la satisfaction après ce vol. Il a tenu à préciser que dans la soute à bagages se trouvait 3,5 tonnes de produits médicaux. « Nous avons un convoi humanitaire d’équipements médicaux à bord de l’appareil. Il est en partie destiné à nos frères et soeurs de Madagascar. C’est une action conjointe d’Air Mauritius Foundation, Airbus Foundation et Aviation sans frontières. Une initiative qui démontre la solidarité de la communauté de l’aviation pour les besoins de la région. »
C’est avec une pointe d’émotion que Kamini Damarasing a effectué son dernier vol en tant qu’hôtesse de l’air, de Toulouse à Charles-de-Gaulle. Après 29 ans de service, dont 12 ans au sein du personnel navigant, elle se consacrera à la formation et portera le titre de Permanent service Flight Instructor.
« C’est un très beau métier. Il en renferme plusieurs en un seul. En tant qu’hôtesse de l’air, on est aussi agent de sécurité à bord de l’avion. Notre pilier c’est la sécurité. » Kamini Damarasing fait ressortir que le passager a évolué au fil des années. « Maintenant, c’est le touriste sac à dos. Il est exigeant et recherche le confort et nous devons le mettre à l’aise. »
Riche en expérience, elle souligne que c’est un métier différent et qu’il faut le vivre. « C’est un superbe boulot qui vous donne une ouverture vers d’autres cultures. On ne cesse pas d’apprendre. Chaque jour, nous ne travaillons pas avec les mêmes personnes, comme les membres d’équipage, ou encore les passagers. Certains passagers sont difficiles, mais pour moi, ils sont tous des humains et chacun à sa façon de penser. Une fois que vous comprenez cela, vous comprenez tout le travail. »
Kamini, qui est également mère de famille, nous confie qu’elle va maintenant se consacrer à son fils. « Je suis maman. Je n’ai jamais connu une vie complètement avec mon fils, c’est ma maman qui s’en est toujours occupé. Mon fils a 14 ans et c’est maintenant que je vais m’en occuper. »
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