Ashit Gungah: «Je n’ai rien fait dans l’illégalité»

Le ministre du Commerce et de l’Industrie Ashit Gungah a été autorisé à partir à 15 h 30 mardi 8 mars après son audition au bureau de la police criminelle [CID] de Port-Louis-Nord dans l’enquête sur un réseau de falsification de certificats d’immatriculation à la National Transport Authority (NTA). [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row] Ashit Gungah, à sa sortie du bureau de la CID de Port-Louis-Nord, a déclaré au micro de Nasif Joomratty de Radio Plus que sa « conscience est claire », et qu’il « a vendu sa voiture en bonne et due forme ». « Je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai rien fait dans l’illégalité », affirme Ashit Gungah. Ashit Gungah a été convoqué à la CID de Port-Louis-Nord pour fournir sa version au tandem Daniel Monvoisin-Hector Tuyau après que son nom a été évoqué il y a 15 jours. Le ministre du Commerce et de l’Industrie était soupçonné d’être parmi les 2 000 suspects qui auraient eu recours à des fonctionnaires de la NTA afin de réduire, sur papier, la puissance de leurs cylindrées. Ashit Gungah affirme qu’il s’est séparé de sa BMW Série 3 bien avant que son « horsepower » ne soit modifié. Une explication soutenue par le courtier Pravin Satish Jankee, qui a confirmé au surintendant Daniel Monvoisin et à l’assistant surintendant Hector Tuyau vendredi 4 mars, qu’il avait bien acheté la berline allemande au ministre et qu’il l’a ensuite revendue à un habitant de l’Ouest à travers un intermédiaire. Celui-ci sera interrogé à son retour au pays. « La CID recherchait des éclaircissements. J’ai donné des détails […] J’ai vendu ma voiture – une voiture de 2003 – en 2010. Il n’y avait aucune raison de changer le horsepower. J’ai payé ma déclaration durant sept ans », précise Ashit Gungah aux journalistes. Ashit Gungah se dit « disponible » au cas où la police aurait encore besoin de lui.