Le leader du Mouvement socialiste militant (MSM) s’est justifié sur les amendements apportés à l’ICT Act. Pravind Jugnauth participait à la réunion du comité régional de son parti le jeudi 22 novembre à Saint-Pierre, dans la circonscription no 8 (Moka/Quartier-Militaire). « Ena dimounn pe rakont ninport kwa. Me sa nou pa pou kapav les ale », a-t-il fait comprendre.
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Le Premier ministre (PM) a précisé que les internautes doivent faire bon usage de la technologie. « Certaines personnes publient des photos d’autres gens sans leur consentement. Il y a eu certains cas où des pédophiles agissent. D’autres cas impliquent des internautes qui écrivent n’importe quoi. Nous ne pouvons plus le tolérer », a-t-il souligné.
Poursuivant dans ses explications, il a ajouté : « Lorsque vous voyez des internautes vous diffamer, quel recours avez-vous ? Vous-mêmes vous ignorez l’identité de l’auteur de ces publications. Ils utilisent de faux comptes. » Le PM se dit concerné par le sort des victimes de ce type d’attaques : « Apre ki ou finn gagn sa kalite kou-la, lerla ou santi. Se pou sa ou met sa kalite lalwa la. Ou kapav ena ou liberte dekspresion ek ou liberte lopinion, me ou pena drwa fer difamasion, insilte kinenn ou leve la haine raciale », a-t-il insisté.
L’opposition critiquée
Pravind Jugnauth a critiqué les membres de l’opposition et un groupe de presse qui « disent qu’il n’y a plus de liberté d’expression ». Il a fait appel à plus de patience : « Certains disent que la liberté n’est plus dans ce pays. Certains journalistes en disent autant. Nous serons présents jusqu’aux prochaines élections. Dimounn ava gete si liberte pe fini dan sa pei la. » Le PM s’en est aussi pris au député du Parti travailliste Shakeel Mohamed pour son direct qu’il avait posté sur Facebook depuis l’Assemblée nationale.
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