Pas de remise en liberté conditionnelle pour Matthieu Coret.
Ce jeune de 25 ans, arrêté lundi soir 21 septembre dans l’enquête sur l’accident survenu samedi 19 septembre à Forbach ayant coûté la vie au couple Shamloll, a été présenté devant le tribunal de Mapou à la mi-journée.
La police a avancé quatre raisons pour objecter à ce que Matthieu Coret soit en liberté conditionnelle : 1) sa propre sécurité ; 2) le risque qu’il manipule des preuves ; 3) le risque qu’il ne se présente pas devant la justice et 4) le risque qu’il interfère avec des témoins.
Matthieu Coret a reconnu son implication et a dénoncé Barlen Mardaymootoo comme étant celui dont la voiture qui a heurté les deux victimes qui étaient à moto sur l’autoroute du nord à Forbach samedi matin 19 septembre.
Il a fallu un jour à l’assistant commissaire de police (ACP) Heman Jangi et ses hommes pour élucider ce « hit and run ». Lundi après-midi 21 septembre, ils ont interpellé Matthieu Coret, cadre au Le Rocher Strip Club, après avoir visionné des enregistrements vidéo montrant sa voiture, une Mercedes noire, roulant à vive allure samedi matin 19 septembre.
Matthieu Coret a subi un interrogatoire serré au quartier général du Central CID aux casernes centrales. Dans un premier temps, il a nié toute implication dans ce « hit and run » ; déclarant aux enquêteurs :
[blockquote]« Mo pa konn nanye ladan. Mo ti lakaz, mo ti pe dormi ek mo loto pann roule. »[/blockquote]
Sauf que les limiers du Central CID étaient en possession d’une série d’éléments prouvant la présence de la voiture de Matthieu Coret dans divers endroits dans le nord de l’île samedi matin 19 septembre.
Confronté à ces « preuves », Matthieu Coret n’a eu d’autres choix que de revenir sur sa déclaration : « Mo pou rakont la vérité ! »
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !