Vaccin contre le tétanos: l’état de santé de Jake jugé inquiétant

Jason, le père du petit Jake, exige des réponses. Cela à la suite du vaccin contre le tétanos administré à son enfant le jeudi 28, à la Philippe-Rivalland RCA. Depuis, l’enfant souffre de troubles neurologiques. Les parents, inquiets, attendent les conclusions d’une batterie de tests que leur enfant subit depuis qu’il a été admis à Apollo Bramwell, jeudi. Les médecins ont choisi de le garder en observation, avant de se prononcer sur son état de santé. Ce qui sera fait aujourd’hui, samedi. Selon les premières indications, Jake avait du mal à respirer depuis qu’on lui a administré le vaccin contre le tétanos. Son père l’a conduit à Apollo Bramwell après qu’il eut été examiné au dispensaire Lady Twinning de Beau-Bassin. « Il a été placé sous sérum et masque à oxygène », relate Jason. Cela parce qu’à son arrivée dans cet établissement privé, l’enfant était dans un état second et avait le visage enflé.

« Il semblait souffrir de troubles de mémoire », dit Jason. Ce qui inquiète les parents, c’est qu’ils ne savent pas si leur enfant se rétablira complètement. Jason se demande pourquoi sont-ce les enfants d’un même groupe qui ont éprouvé un malaise ? Selon le pharmacien Ravind Gaya, certaines réactions allergiques sont possibles, mais elles sont réversibles, rassure-t-il. « Cela existe, mais ces réactions ne sont pas fatales ou graves. Parmi, il y a des éruptions cutanées ou des troubles respiratoires. » Ce qui ressemble aux symptômes qu’ont éprouvés certains enfants de l’école Philippe-Rivalland. Cela peut survenir, indique le pharmacien, si l’enfant est allergique aux œufs, et si le vaccin a été fabriqué avec des souches de cette protéine.

Maux de tête

Huit enfants ont passé la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital Jeetoo. Les pédiatres ont conclu, vendredi matin, qu’ils allaient mieux. Selon le Dr Vasantrao Gujadhur, Regional Health Director de Port-Louis, le rapport préliminaire n’indique aucun signe de réactions allergiques au vaccin. Les élèves ont éprouvé des maux de tête à l’école.

Interrogé, le Dr François Tadebois soutient, lui, qu’il faut des conditions extrêmes, comme une exposition à de fortes chaleurs, pour qu’un vaccin puisse être altéré. Selon une source du ministère de la Santé, le protocole entourant la vaccination a été respecté. Nous avons appris que c’est le même lot de vaccins qui a été utilisé il y a une semaine et qu’aucun enfant ne s’est senti mal. Le ministère enquête pour voir si le vaccin est vraiment la cause du mal-être chez les enfants. Les résultats seront connus dans les prochains jours.

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