Economie

Trafic maritime : un second parc à conteneurs prévu sur une île artificielle

La Mauritius Ports Authority procède déjà à l’extension de son actuel terminal à conteneurs pour répondre à la demande du trafic maritime sur le court terme. Mais pour satisfaire cette demande à long terme, la firme envisage de construire un second terminal à conteneurs. Celui-ci sera érigé au large du port sur une île artificielle.

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La Mauritius Ports Authority envisage de construire un second terminal à conteneurs pour répondre à la demande du trafic maritime à long terme. Il devra être érigé au large du port sur une île artificielle nichée derrière son premier brise-lames et disposant d’un accès routier indépendant à l’extrémité nord du terminal pour conteneurs existant. Les infrastructures seront vraisemblablement fournies par le secteur public.

Cependant, les investisseurs privés et les opérateurs sont appelés à installer les superstructures et les équipements. Pour l’instant, aucun coût pour le projet n’a été avancé puisque cela dépendra du degré d’automatisation adopté.

La Banque africaine de développement s’occupe du financement de l’étude technico-économique de la mise en œuvre de l’île terminale dont les conclusions sont attendues en fin d’année. Des manifestations d’intérêt des firmes de consultants sont à l’étude.

Le nouveau terminal constitue un projet à long terme que les autorités mauriciennes veulent concrétiser conjointement avec des investisseurs privés. C’est ainsi qu’une période de concession d’au moins 30 ans est considérée. Elles veulent favoriser un concept basé sur l’automatisation, car aucun port en Afrique orientale et australe n’en dispose alors que les technologies des logistiques de terminal à conteneurs évoluent rapidement ailleurs.

L’utilisation de la technologie de pointe sera bien accueillie.Mais le choix des procédés et l’aménagement du terminal sera décidé conjointement entre les autorités et les éventuels investisseurs. Les coûts d’investissement seront partagés entre les secteurs public et privé afin d’assurer la faisabilité bancaire du projet.

Cependant, l’État est disposé à financer la première phase du projet. Il s’avère également que l’actuel terminal à conteneurs pourrait faire partie de la transaction à condition que d’autres dispositions soient satisfaisantes. Le modèle d’exploitation sera décidé à l’issue des discussions entre l’État et les investisseurs à la base des objectifs d’investissement et de partage des revenus.

La première phase du nouveau terminal devra comprendre la mise en place de brise-lames et d’un pont-jetée, ainsi que des travaux de dragage du chenal d’accès et de poldérisation. La deuxième phase sera consacrée à la construction d’un poste d’amarrage de 460 mètres incluant le parc pour les conteneurs et des équipements. La troisième phase sera axée sur la mise en place d’un autre poste d’amarrage de 370 mètres avec les installations associées.

La MPA procède déjà à l’extension et l’optimisation de son actuel terminal à conteneurs pour répondre à la demande du trafic sur le court terme. Cette installation disposera alors d’une ligne de quai de 800 mètres, d’une profondeur de 16,5 mètres, d’une surface totale de 32 hectares, de sept ponts roulants navire-terre  et d’une capacité de trafic estimé à 1 million équivalent vingt pieds par an.

 

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