Ginette vit sur un terrain de l’État à Tranquebar où des travaux pour la deuxième phase du projet Ring Road, sont prévus. Sa famille et elle y habitent depuis plus de 20 ans.
En 2013, les occupants du terrain en question ont été invités à soumettre une demande pour obtenir un logement auprès du ministère de tutelle. C’est ce que fit Ginette. Elle s’est rendue au ministère du Logement et des Terres à Port-Louis avec tous les documents nécessaires. Récemment, elle a appris, que le préposé concerné n’a jamais expédié ses documents au bureau d’Ébène. Ainsi sa famille ne fait pas partie de la liste des squatters qui seront pas relogés.
« Je m’inquiète pour l’avenir de ma famille, car nous n’avons aucun logement prévu… » soupire Ginette.
La rédaction d’Xplik ou K a contacté le responsable de communication du ministère du Logement et des Terres pour obtenir des détails sur ce cas. On nous a indiqué qu’effectivement le nom de Ginette ne figurait pas sur la liste officielle des 1 054 squatteurs recensés sur les terres de l’État à travers le pays.
Le recensement avait été mené en juillet 2015. Après cette date, chaque nouveau squatter détecté est considéré selon les dispositions de la State Lane Act, qui stipule que le ‘squatting’ est un délit.
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