Un stagiaire de SME Mauritius aurait pris de l’argent à deux entrepreneurs pour retenir les services d’une tierce partie afin de promouvoir leurs produits en ligne. Un comité disciplinaire devrait bientôt décider de son sort.
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Un des stagiaires de SME Mauritius est accusé d’avoir réclamé des pots-de-vin à deux petites et moyennes entreprises (PME) pour promouvoir leurs produits. Les deux firmes ont rapporté le cas à la direction de SME Mauritius. Cette dernière a mis sur pied un comité pour déterminer si le stagiaire est coupable de ce dont on l’accuse. Celui-ci a été entendu le 15 octobre 2018.
Ravin Rampersad, Chief Executive Officer de SME Mauritius, confirme l’affaire au Défi Plus. « Le cas a été transmis à un comité disciplinaire qui devrait prendre une décision incessamment », a-t-il déclaré. S’il n’en dira pas plus à ce sujet, nous avons pu confirmer que le stagiaire s’est déjà expliqué le 15 octobre sur les circonstances dans lesquelles il a pris de l’argent à deux personnes.
Dans un cas, une PME s’est plainte que ses ventes étaient au plus mal. Le stagiaire a alors proposé au propriétaire de faire la promotion de ses produits en ligne. Il a pris une somme d’argent à la petite entreprise pour rémunérer une tierce personne afin de se charger de la promotion en ligne. Le deuxième cas est similaire, mais au lieu de promotion, il s’agit cette fois de l’élaboration d’un Business Plan. Dans les deux cas, le stagiaire a reconnu qu’il a commis une faute. Il a ensuite remboursé de sa poche l’une des PME pour essayer de calmer les choses.
Dans les milieux de SME Mauritius, on concède que le stagiaire a « acted beyond ce qu’il est supposé faire » et qu’il se trouve dans une situation délicate. Toutefois, on le considère comme un jeune un peu naïf qui a été imprudent. On insiste que tous les problèmes récents soulevés à SME Mauritius sont le fait d’un groupe d’individus, dont un a été congédié de la boutique des PME à l’aéroport.
Cette nouvelle péripétie à SME Mauritius suit de nombreuses dénonciations anonymes faites en juillet 2018 concernant notamment le mode de recrutement des stagiaires. L’accusation portait sur le fait que des stagiaires de la défunte Smeda avaient été recrutés comme Management Support Officers de SME Mauritius sans un exercice formel de sélection.
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