Âgée de 31 ans, Shirin Khodabocus a fait de la couture sa source de revenu. Cependant, elle estime que pour pouvoir survivre dans le monde de l’entrepreneuriat, se concentrer sur une seule activité n’est pas suffisant. Ainsi, elle compte se diversifier dans les produits agroalimentaires.
Cela fait cinq ans que Shirin exerce le métier de couturière. « En effet, depuis mon enfance, j’étais passionnée par la couture et à cette époque, j’avais déjà décidé de faire carrière dans ce domaine», raconte notre interlocutrice.
Depuis trois ans, afin d’augmenter sa clientèle, Shirin a rejoint une association de femmes entrepreneurs engagées dans divers secteurs. « Nous avons un magasin à la Galerie Evershine à Rose-Hill, où nous exposons nos produits », dit-elle. Après avoir rencontré plusieurs personnes et autres entrepreneurs, elle constate qu’il y a un potentiel dans la confection de chemises pour les étudiants. C’est ainsi qu’elle s’est engagée particulièrement dans ce créneau. « Les uniformes, robes et pantalons, sont achetés principalement pendant la rentrée des classes. Cependant, les chemises sont demandées durant toute l’année », explique la couturière.
Toutefois, Shirin reçoit aussi des commandes pour les tapis de lit, les taies d’oreiller et les robes. « Je participe souvent aux foires des PME. En outre, tous les lundis je suis à la foire de Quatre-Bornes. Je ne peux pas me déplacer pour ne vendre que des chemises d’écoles. Je profite aussi pour exposer d’autres produits tels que les robes et les tapis de lit », avoue-t-elle.
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« Même si notre emplacement est à Rose Hill, il n’est pas vraiment visible. Nous souhaitons avoir une plate-forme où nous pourrons exposer nos produits et attirer un plus grand nombre de clients », soutient-elle.
À 31 ans, Shirin a plusieurs projets en tête, dont celui de créer son empreinte dans le monde de l’entrepreneuriat. « J’aime bien travailler à mon propre compte, mais la couture uniquement ne va pas me permettre de faire du progrès. Il faut que je trouve une autre source de revenu », dit-elle. En effet, elle souhaite maintenant se lancer dans l’agro-alimentaire. « Par exemple, confectionner des samoussas, pâtés, cateless et croquettes, entre autres », confie-t-elle. D’ailleurs, elle en faisait déjà mais d’une façon informelle. « Maintenant, j’attends le permis des autorités pour pouvoir lancer cette activité», dit-elle. Néanmoins, elle fait ressortir qu’elle ne compte pas abandonner la couture. « Il faudra tout juste que je m’organise, mais j’en ai l’habitude », indique-t-elle.
Shirin travaille à son propre compte à son domicile à Trèfles, Rose-Hill. « Mes journées sont bien planifiées. Chaque lundi, je suis à la foire de Quatre-Bornes, alors que les autres jours de la semaine, je m’installe dans le magasin à Rose-Hill. La couture, je la fais tous les soirs et pendant les week-ends », avance-t-elle.
Le plus gros problème auquel elle fait face est le marketing.
Les prix qu’elle pratique
- Chemise pour les étudiants du primaire : Rs 80 à Rs 100.
- Chemise pour les étudiants du secondaire : Rs 100 à Rs 150.
- Tapis pour lit : Rs 175 à Rs 250 (complet avec taies d’oreiller).
- Robe : Rs 150 à Rs 300.
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