Sexe, menaces et harcèlements : un présumé amant menacerait un mari

Un homme allègue que le présumé amant de sa femme l’a menacé de mort. Et il lui aurait montré des photos indécentes de sa fille et de son épouse. Raffick (prénom modifié), 44 ans, est dans tous ses états. Accompagné de son homme de loi, cet habitant de Plaine-Verte a porté plainte, le lundi 12 juillet, au poste de police de la localité. Il accuse le présumé amant de son épouse de 38 ans d’avoir menacé de le piéger avec de la drogue. Ce dernier aurait aussi évoqué la possibilité de le faire tuer en prison. Il ajoute que le présumé amant lui a montré une photo de sa fille aînée, âgée de 20 ans, en tenue légère, aux côtés de sa femme nue, le mois dernier. 

Et depuis, il le harcèlerait au téléphone. « Li dir si mo pans fer kik zes, sa foto mo madam ek mo tifi pou al partou. Mo pense ki mo fami ousi viktim en santaz avec sa foto », confie Raffick. « Mo ena enn devwar pou sov mo lot tifi 12 an dan sa lanvironman malsin kot li pe viv la. Mo finn mem inform CDU. Monn apran li fim shisha kot so mama », poursuit-il. Il compte saisir la Cybercrime Unit pour les menaces à la circulation des photos de sa fille aînée et de sa femme. 

Raffick est épileptique et vit avec une pension d’invalide. « Je suis un ancien toxicomane. Depuis douze ans, je suis sous traitement à la méthadone. Et ma femme et son présumé amant veulent faire croire que je leur exige de l’argent pour que je me drogue. Si elle est partie, c’est pour être auprès de son amant », relate-t-il. 

Il est marié religieusement depuis plus de vingt ans. En août 2020, après une dispute, sa femme a quitté le toit conjugal. Elle a loué une maison dans la localité et y a aménagé avec leurs filles. Pour lui, il est clair que son épouse voulait être avec son amant. 
« Elle a porté plainte contre moi à plusieurs reprises, ce qui m’a valu des démêlées avec la justice. »

Le présumé amant nie en bloc les allégations de Raffick. « Son épouse est une connaissance. Ses filles et elle ont été victimes de maltraitance. Je n’ai fait que les aider sur une base amicale et humanitaire. Je ne suis nullement son amant et je n’ai jamais rencontré Raffick. Li ki telefonn mwa, arsel mwa ek fer bann menas. J’ignore aussi de quelle photo il parle. Je laisse le soin à la police de faire son enquête », explique-t-il.

Pour sa part, l’épouse de Raffick, raconte qu’il l’a quitté en raison de son mauvais caractère. La sécurité de mes filles était en jeu, ajoute-t-elle. « Li rod kas a sak fwa pou drogue. Mem pansion invalid mo gran tifi li pa lesse. Mo zanfan finn viv dan enn sityasyon tromatizan », dit-elle.