Lors d’un séminaire du National Productivity and Competitiveness Council, le Prof Debashis Chatterjee a fait ressortir que le leader est un individu ouvert, consciencieux, serein et perspicace, qui doit savoir concilier productivité, apprentissage, connectivité et ouverture aux perspectives pour atteindre son objectif final.
L’ADN du nouveau leadership se compose de différents éléments, comme la productivité, l’apprentissage, la connectivité et l’ouverture aux perspectives. C’est ce qu’a expliqué le Prof Debashis Chatterjee, l’invité du National Productivity and Competitiveness Council (NPCC) pour un séminaire sur le thème du « Timeless Leadership », tenu à l’hôtel Intercontinental Resort, Balaclava.
D’emblée, le Prof Chatterjee a défini le leader comme un individu ouvert, consciencieux, serein et perspicace. « S’il considère son prochain comme son égal, cela ajoutera une autre dimension à ses relations. Face à une difficulté, il doit considérer des solutions techniques ou évolutives. Au-delà du respect des règles, il y a aussi l’engagement afin de satisfaire le client », a-t-il expliqué.
Pour appuyer son argument, le professeur a raconté comment on a remplacé gratuitement un burger quand celui qu’il avait acheté était tombé par accident. Bien que ce ne soit pas une règle établie de ce fast-food, la vendeuse est allée au-delà des attentes du client, remplissant du coup son objectif final.
Pour améliorer sa productivité et celui de ses employés, un dirigeant doit être un « servant leader ». Il est appelé à prôner une productivité qui minimise les interférences et les gênes pour les opérations. Selon une étude réalisée auprès des dirigeants d’entreprises à travers le monde, au moins un tiers est anxieux, un autre tiers se sent frustré et seulement 11 % sont heureux.
« Votre état d’esprit se reflète dans le comportement de votre personnel. Pour passer à une autre dimension, il faut que chaque geste, chaque mot et chaque expression corporelle communiquent afin que vous puissiez diriger harmonieusement votre personnel. Le leadership fonctionne si on accorde sa confiance sur le plan émotionnel. Il n’y a pas beaucoup d’organisations, d’entreprises et encore moins de gouvernements qui inspirent confiance. Mais quand vous avez besoin d’une information, vous la rechercherez sur Google et si vous voulez un café, ce sera Starbucks. Ce sont des labels de confiance », a souligné le Prof Debashis Chatterjee.
La connectivité se base également sur les moyens de changer les perceptions. La peur peut être ressentie à l’approche d’une éventuelle difficulté. L’orateur estime pire le fait d’aggraver ce sentiment avant même de régler le problème. « Il suffit de prendre sur soi et de changer notre approche. Au lieu d’avoir peur ou de se sentir anxieux, il suffit de braver la situation et souvent, rien que ce changement nous apporte une solution », a-t-il confié.
Le pouvoir de l’imagination
Le pouvoir de l’imagination accorde à un leader des multiples possibilités pour s’épanouir et développer son entreprise. Selon l’invité du NPCC, on peut « construire l’avenir à travers le silence créatif dans lequel le dirigeant peut avoir un esprit méditatif et développer une architecture neurale pour analyser des situations de crise ».Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !