Agé de 58 ans, Seeven Seevathean exerce le métier de ferblantier à Bambous. Il est une source d’inspiration pour ses enfants, qui lui ont emboîté le pas dans cette profession.
Arrosoirs, tirelires aussi connus sous le nom de boîtes condamnées, seaux, moules à gâteaux, lanto noirs, baquets, boîtes aux lettres, aiguilles paratonnerres, lampe de pétrole. Ce sont là quelques-uns des objets que Seeven Seevathean fabrique au quotidien pour gagner son pain. Donnez-lui un morceau de tôle, d’aluminium ou de fer blanc et il en fera de l’art en deux temps trois mouvements.
« Auparavant, on travaillait beaucoup avec du fer-blanc, d’où le nom de ferblantier. Mais de nos jours, nous utilisons davantage de tôle et d’aluminium, car le fer-blanc est difficile à trouver. Fabriquer un arrosoir est la tâche la plus difficile pour un ferblantier, car il y a tellement de pièces détachées qui doivent être ajustées. Par fabriquer un arrosoir, je dois en tracer le gabarit d’après la dimension requise. Puis, je commence à monter les pièces. Je dois « intamer » le fer qui est fait de cuivre. Puis j’applique de l’acide à l’endroit qui prendra de la soudure et je soude les pièces avec de la soudure d’étain », explique-t-il.
[panel contents="Un employé dans un atelier de ferblantier peut percevoir un salaire d’environ Rs 300 à Rs 400 par journée de travail." label="Quel salaire " style="info" custom_class=""]
Celui-ci a son emplacement à Bambous en face du poste de police, où il travaille de 7 heures du matin à 16 heures durant les jours de semaine. « Les samedis et dimanches, nous travaillons jusqu’à 14 heures. J’ai une très bonne relation avec mes clients », précise-t-il, en ajoutant que ces derniers viennent de partout à travers l’île. Ses objets, dit-il, sont souvent utilisés lors des expositions.
Un métier qui relie père et enfants
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3661","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-5467","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"604","alt":"Seeven Seevathean"}}]]Seeven est une source d’inspiration pour ses enfants qui exercent le même métier que lui. « J’ai quatre enfants. Un de mes fils exerce à Stanley alors que le dernier et ma fille travaillent avec moi », fait-il ressortir. Ayant quitté l’école après le cinquième, celui-ci a commencé à travailler à l’hôtel et dans un demi-gros, entre autres, pour pouvoir aider sa famille. « J’avais un ami qui était ferblantier à Stanley et chaque fois que j’allais le rencontrer, il était en train de travailler avec du fer-blanc. C’est ainsi que je lui donnais un coup de main. Ayant eu un petit problème dans mon ancien job, mon ami m’a demandé de venir travailler avec lui et c’est là que j’ai appris le métier de ferblantier de A à Z à l’âge de 16 ans », relate Seeven. Toutefois, il soutient que ce métier ne lui intéressait pas à l’époque, car il aimait des travaux plus lourds. C’est ainsi qu’il a quitté le métier de ferblantier pour se convertir en chauffeur de camion de sucre. Toutefois, le destin a voulu que Seeven retourne vers le métier de ferblantier. En effet, après une blessure au genou lors d’un accident, il n’a pas pu continuer comme chauffeur et c’est ainsi qu’en 2005, Seeven a repris le métier de ferblantier. Pour conclure, Seeven fait ressortir qu’il y a une demande croissante pour les objets en tôle et aluminium, mais constate, cependant, un manque d’intérêt chez les jeunes à vouloir exercer ce métier.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !