Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, a plaidé en faveur des Petits États insulaires au sommet de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il s’adressait aux chefs d’état et de gouvernement lundi. Le Premier ministre souligne qu’il est nécessaire pour les pays en voie de développement que « la communauté internationale les accompagnent afin qu’ils puissent être à la hauteur de leurs espérances ». Et d’affirmer que Maurice a déjà atteint un certain nombre des ‘Millennium Development Goals’ (MDG) en matière de développement socio-économique. Il y a, cependant, des inquiétudes grandissantes. Sir Anerood Jugnauth reconnaît que le fossé entre riches et pauvres se creuse, que le chômage augmente à cause d’une inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail et que les défis démographiques et le changement climatique peuvent avoir un impact négatif sur le pays. SAJ a aussi fait un plaidoyer pour que les pays membres adoptent une politique de développement durable, en tenant compte de l’environnement et des besoins de leurs populations respectives. « Dans un monde qui passe déjà par des changements dramatiques, incluant le changement climatique et d’autres maladies environnementales, tout le monde est d’accord qu’il faudrait davantage d’accent et d’engagement au niveau international pour atteindre les objectifs globaux sur l’environnement, parallèlement à ceux pour la réduction de la pauvreté. » Il faut, selon SAJ, s’attacher « à construire un monde durable où l’environnement, l’inclusion sociale et le développement économique ont les mêmes valeurs ». à la tribune des Nations unies, SAJ déclare que son gouvernement prend un « engagement politique ferme » pour atteindre ces objectifs sur le moyen terme et annonce que « la technologie et l’innovation dirigeront la seconde phase de notre développement ». Le chef du gouvernement dit apprécier que les Nations unies aient inclus dans les MDG un objectif touchant les océans. C’est une cause que Maurice a plaidée depuis un certain temps, précisant que notre pays veut faire de l’économie bleue un des piliers de son développement, tout en respectant les questions environnementales. Vu que les petits États insulaires sont davantage en danger que les autres face à la montée des eaux, SAJ réclame qu’ils bénéficient d’une reconnaissance spéciale au sein du système des Nations unies. Il demande qu’ils puissent bénéficier d’un meilleur accès financier aux fonds climatiques et qu’ils bénéficient d’une assistance technique spéciale, ainsi que des facilités accrues pour le commerce.
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