The Ripple Project : une chaîne de soutien pour l’hygiène féminine

Elle a cru en un projet et est allée jusqu’au bout pour le concrétiser. Djemillah Mourade-Peerbux, journaliste de profession, s’allie à la cause des femmes et a mis sur pied une initiative citoyenne. « The Ripple Project » se veut être une main tendue aux femmes dans le besoin.

Chaque action compte. C’est la conviction de la journaliste Djemillah Mourade-Peerbux qui est l’initiatrice de « The Ripple Project » qui vise à trouver des produits hygiéniques pour les femmes dans le besoin. Cette idée est venue lors d’une rencontre, en décembre dernier, avec une autre journaliste qui est aussi engagée pour la cause féminine.

« Avec son association Passerelle, elle a lancé le projet ‘Un abri pour elles’ qui accueille des femmes SDF avec leurs enfants. Dans un premier temps, avec mes collègues, nous avons fait un don de vêtements et de vivres mais, par la suite, l’idée de les soutenir avec des produits hygiéniques a germé parce que ce n’est pas évident pour elles de s’acheter du shampooing, des déodorants et des serviettes hygiéniques », raconte Djemillah.

Et c’est là qu’elle met en place « The Ripple Project » pour donner l’occasion aux autres d’apporter leur soutien à ces femmes. « Depuis qu’on a lancé le projet, on a eu un très bon retour du public. Les gens nous ont donné de nombreux produits, incluant des shampooings, savons, déodorants, serviettes hygiéniques et brosses à dents, entre autres. Nous n’acceptons pas d’argent. On souhaite qu’il y ait cette démarche citoyenne de chaque personne qui veut contribuer », fait-elle comprendre.

Et un mois plus tard, elle s’est retrouvée avec de nombreux produits, prête à faire une première distribution. Celle-ci aura lieu ce samedi 28 janvier, à 10 heures à « Un abri pour elles », à Saint-Pierre. Et de cette initiative, les choses ont beaucoup évolué en quelques semaines. Un responsable du World Health Innovation Summit l’a contactée pour mieux connaître leur projet.

« Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer, mais nous sommes contents d’avoir ce genre d’expertise qui s’intéresse au projet », affirme-t-elle. De plus, à long terme, elle souhaite pouvoir aider plus de femmes et pas uniquement celles de l’abri.