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Révision du DTAA avec l’Inde - SAJ: «Nous ne pouvons dépendre des autres»

« L’offshore continuera à opérer et deviendra plus solide. » C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, samedi soir, lors d’une soirée gala organisée dans le cadre de l’AfrAsia International Golf Tournament, à l’hôtel Anahita. Dans une déclaration à la presse, il devait prendre la défense du ministre des Services financiers, Roshi Bhadain, quant aux négociations sur la révision du traité de non-double imposition avec l’Inde. Sir Anerood Jugnauth se dit satisfait des nouvelles dispositions. « Me aster, nou bizin apran dibout lor nou lipye. Nous ne pouvons éternellement dépendre des autres pour survivre. Il nous faut assumer nos responsabilités. » L’Inde a été très clair, et les deux pays sont tombés d’accord et de ce fait, il n’y aura plus de discussions. « Ils ont dit que si c’était nécessaire, ils enverraient une Notice of Termination of Treaty pour abroger le traité. Qu’est-ce qu’on aurait dû faire dans de telles conditions ? Attendre encore ? » a lancé le chef du gouvernement. « Ena pe dir Bhadain inn koz menti mai li pa vre ditou. Bhadain pann koz oken manti. En tout cas, je suis entièrement d’accord avec ce qui a été fait. Le Conseil des ministres a approuvé cette décision et nous allons de l’avant », a-t-il dit. Concernant la proposition qui a été faite par le leader du Parti travailliste Navin Ramgoolam à l’effet que les négociations auraient dû se faire au niveau des Premiers ministres des deux pays, SAJ a apporté quelques précisions. « Pour ce faire, il faut que l’autre PM [Narendra Modi] veuille discuter.  Il m’a fait comprendre que toute révision ne devrait pas nous faire grand tort. Que nos intérêts ne soient pas menacés. C’est ce qu’on a fait au final, mais il a dit qu’il allait envoyer une délégation de techniciens pour entamer les discussions. Ce qui a été fait », a déclaré SAJ. Selon lui, le précédent gouvernement n’avait pas les « guts » pour amener les discussions à terme et n’a fait que renvoyer l’échéance. Or, dit-il, il était évident que l’on allait à la catastrophe.
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