Revenus : la diaspora rapatrie Rs 671 millions vers Maurice

Travailler et virer de l’argent sur le compte des proches dans les pays d’origine est une pratique courante, que ce soit dans les pays développés ou pauvres. La Banque de Maurice répertorie ces mouvement d’argent de et vers notre économie.

Au troisième trimestre, affirme la Banque centrale dans son bulletin intitulé « Remittance Statistics » ce sont les Mauriciens établis et/ou travaillant en France qui ont envoyé le plus d’argent vers le pays, soit Rs 177 millions (voir tableau). Cette somme représente 26.3% du montant total (Rs 671 millions pour les trois mois se terminant au 30 septembre 2019). Les ouvriers étrangers à Maurice ont envoyé Rs 1,8 milliard à leurs proches, avec l’Inde et le Bangladesh se taillant la part du lion (voir tableau).

La somme de Rs 1,82 milliard que les expatriés ont transféréa à leurs proches ne représente qu’une infirme gouttelette sur le plan global. D’abord, pour les pays à revenus faibles et intermédiaires, l’argent qu’envoient les expatriés représente un soutien conséquent. La Banque mondiale estime qu’en 2019, le montant qui sera rapatrié par les natifs serait de 550 milliards de dollars, un nouveau palier record. Ainsi, cette catégorie de fonds deviendrait la principale source de financements externes de ces pays. 

Ce montant, avance la Banque mondiale, ne cesse de grimper. En 2018, l’argent vers les pays à revenus faibles et moyens acheminé par la diaspora a été de $ 529 milliards, en progression de quelque 10% par rapport à 2017. Si on tient compte du flux vers les pays à revenus élevés, dont les compétences humaines sont éparpillées à travers le monde, on arrive à $ 689 milliards de dollars.

Si l’Inde domine le classement au troisième trimestre, ce n’est guère une surprise. La Grande Péninsule l’est dans le classement de la Banque mondiale. Car, en 2018, cette économie a reçu 79 milliards de dollars de sa diaspora, suivi de la Chine (67 milliards de dollars), le Mexique (36 milliards de dollars), les Philippines (34 milliards de dollars) et l’Égypte (29 milliards de dollars).

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