Relogement des marchands ambulants: le bras de fer se poursuit

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"15372","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-25772","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Marchands ambulants"}}]] Hyder Ryman, porte-parole des marchands ambulants, au micro de TéléPlus.

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Demande de dialogue

[row custom_class=""][/row] Le rassemblement de mardi a également été marqué par la présence de députés de l’opposition. Shakeel Mohamed du Parti travailliste (PTr)  lance un appel au ministre des Collectivités locales. « Nous demandons au ministre Husnoo d’assumer ses responsabilités et nous invitons la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, à intervenir pour régler cette situation. » Reza Uteem a, pour sa part, sollicité la compréhension des autorités. « Le gouvernement doit être ouvert au dialogue. Le ministre Husnoo et le lord-maire Kholeegan doivent les rencontrer », souligne le député du Mouvement militant mauricien (MMM). Les Parliamentary Private Secretaries Roubina Jadoo-Jaunbocus et Salim Abbas Mamode, les députés Osman Mahomed (PTr), Veda Baloomoody et Aadil Ameer Meea (MMM), Jean-Claude Barbier (Mouvement patriotique) et la députée indépendante, Danielle Selvon, ont fait cause commune pour apporter leur soutien aux marchands ambulants. Les 1 083 colporteurs refusent le plan de relogement du gouvernement qui est entré en vigueur lundi 18 avril. Les autorités ont pris la décision de les reloger à la rue Decaen et à la place de l’Immigration, à Port-Louis. Ce plan leur interdit d’opérer dans 14 rues spécifiques de la capitale. « La façon de reloger est inhumaine. On nous met dans un espace d’un mètre carré. Les aspects comme la sécurité, l’hygiène, les facilités de parking et les toilettes n’ont été pas pris en considération. Nous camperons sur notre décision et nous nous rassemblerons à nouveau ce mercredi 20 avril », lâche un des marchands ambulants. [row custom_class=""][/row] Plusieurs de ces marchands avaient du mal, mardi, à contenir leurs inquiétudes. « Comment allons-nous nourrir nos proches ? Comment allons-nous envoyer nos enfants à l’école si nous ne travaillons pas ? Le gouvernement nous demande pourtant de travailler afin d’être économiquement indépendants », lance une marchande qui est mère de famille. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"15370","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-25770","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Marchands ambulants"}}]] [row custom_class=""][/row] [row custom_class=""][/row]