Relations conflictuelles au sein du gouvernement : ces signes qui ne trompent pas 

Depuis les élections générales de 2019, le Premier ministre et chef du Mouvement socialiste militant (MSM) a exercé un contrôle sans faille sur son gouvernement. Cependant, il semble de plus en plus que la cohésion s’effrite car certains signes ne trompent pas. En sus de la situation compliquée autour de Vikram Hurdoyal, d’autres tensions semblent couver.

Relation conflictuelle Tania Diolle-Kavy Ramano 

Il semble y avoir un conflit persistant entre Tania Diolle et Kavy Ramano au sein du gouvernement, notamment dans la circonscription n° 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes). Ce conflit, qui n’a jamais été officiellement nié, dure depuis plusieurs années. Les deux élus n’ont pas réussi à établir une relation de travail positive depuis 2019, selon plusieurs partisans du MSM dans la circonscription. 

Il est indiqué que le ministre de l’Environnement et la Parliamentary Private Secretary (PPS) ne se ménagent pas en privé. Ce conflit aurait été exacerbé par la gestion du cyclone Belal, où Tania Diolle aurait exprimé son mécontentement. 

La tension entre la députée et Kavy Ramano ne constitue pas l’unique source de conflit. Toujours dans le contexte du cyclone Belal, un différend a également éclaté entre Tania Diolle et le maire de Quatre-Bornes, Dooshiant Ramluckhun. Les deux parties ont ouvertement critiqué les compétences de l’autre, s’accusant mutuellement de ne pas être suffisamment compétentes pour résoudre les problèmes des habitants. 

Cette confrontation directe a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la coopération entre les autorités locales et les représentants gouvernementaux dans la résolution des crises et des problèmes communautaires.

La frustration éternelle du ML 

Près de quatre ans après la révocation d’Ivan Collendavelloo de son poste de ministre de l’Énergie et des Services publics, à la suite de son implication présumée dans le scandale d’acquisition de moteurs pour la centrale de St-Louis, il attend toujours de retrouver sa place au sein du gouvernement. Malgré ses assertions constantes sur son innocence dans cette affaire, son retour au ministère reste en suspens. 

Un semblant d’espoir avait émergé au sein du Muvman Liberater (ML) et chez Ivan Collendavelloo lorsqu’il a été convoqué pour la première fois dans les locaux de l’Independent Commission against Corruption en octobre 2023. Les membres du ML s’attendaient à ce que cette convocation ouvre la voie à une réintégration d’Ivan Collendavelloo au sein du Conseil des ministres. Cependant, ils sont depuis restés dans l’attente et, selon leurs propres aveux, cette situation est extrêmement frustrante pour eux