Rezistans ek Alternativ dénonce un manque de sérieux de l’État sur le dossier de la réforme électorale.
Cela après que le Premier ministre sir Anerood Jugnauth a annoncé mardi 20 octobre à l’Assemblée nationale, en réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’Opposition Paul Bérenger, l’institution d’un comité interministériel pour se pencher sur la question.
Sir Anerood Jugnauth a affirmé qu’une ébauche sur la réforme électorale sera présentée d’ici début 2016 et qu’un comité interministériel se penchera sur ce projet.
Rezistans ek Alternativ n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué émis mercredi après-midi 21 octobre, le mouvement de gauche déplore la position du gouvernement de l’alliance Lepep et de sir Anerood Jugnauth.
Pour Rezistans ek Alternativ, « la réponse de sir Anerood Jugnauth démontre un manque de sérieux de l’État mauricien vis-à-vis du comité des droits de l’homme des Nations unies ».
Le parti compte informer à nouveau le comité des droits de l’homme des Nations unies sur le positionnement du gouvernement. Rezistans ek Alternativ avait contesté devant cette instance l’obligation aux candidats de déclarer leur appartenance ethnique aux législatives.
[blockquote]Rezistans ek Alternativ estime que le gouvernement de l’alliance Lepep « adopte la même posture que l’ancien régime, c’est-à-dire des “delaying tactics” jusqu’à ne rien faire de durable ».[/blockquote]
Les membres de Rezistans ek Alternativ s’élèvent aussi contre ce qu’ils qualifient d’irresponsabilité du gouvernement. Ils font allusion à la déclaration selon laquelle le gouvernement attendra la plainte constitutionnelle de Rezistans ek Alternativ devant la Cour suprême le 3 novembre avant de prendre une décision.
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