Ramgoolam : «Certains disent que si je meurs, c’est Mohamed qui deviendra PM»

Le leader de l’Alliance du Changement a assisté à une cérémonie organisée par le Ghalot Suryavanshi Rajput Sabha, hier. Il a plaidé pour l’unité des Mauriciens. « Il ne doit pas y avoir de divisions entre les communautés », a-t-il insisté.

Sans élaborer davantage, le leader de l’Alliance du Changement a déclaré que ses adversaires pensent que s’il meurt, « c’est Mohamed qui deviendra Premier ministre ». Il intervenait lors d’un Divali Show organisé par le Ghalot Suryavanshi Rajput Sabha à Trois-Boutiques, Triolet, dans la circonscription où il brigue les suffrages, hier, mercredi 30 octobre.

Navin Ramgoolam est venu à cet événement, accompagné de son épouse Veena. Ses deux autres colistiers en ont fait autant. On a noté dans l’assistance, la présence de Lucien Finette, un ami d’enfance du leader des Rouges, ainsi que celle de Devanand Rittoo, Lormus Bundhoo et Jim Seetaram, entre autres.

« Tant qu’il y aura des humains, il y aura des conflits. Ce que le pays est en train de traverser est grave et c’est important que la lumière éclaire notre esprit. Divali ne se résume pas simplement à allumer des diyas. Il y a une leçon à retenir, il y a des valeurs qu’on se doit de savoir. Une parole donnée, c’est sacré. Il y a des personnes qui ne regardent que leurs propres intérêts et d’autres qui ne voient que l’arbre, pas la forêt. Le message de Divali est éternel », a déclaré le leader du PTr.

Il a ensuite parlé des « Moutass Leaks » : « Vous imaginez, on dit des choses contre la Vierge Marie, c’est inacceptable. Pravind Jugnauth ne peut pas prendre des sanctions, car il a besoin de cette personne pour les élections. » Dans la foule, on entend alors un cri : « Limem servo », des propos auxquels il acquiesça.

Navin Ramgoolam s’est beaucoup référé au livre sacré du Ramayana en relevant les qualités de Ram et de ses valeurs, ce qui a visiblement plu à l’assistance. « Je vous promets que j’apporterais de la lumière pour le pays. Nous sommes un seul peuple, il ne doit pas y avoir de divisions entre les communautés. Seewoosagur Ramgoolam a toujours dit ‘na pas tous relizion. Divali enn fet kot ena lalimier, partaz ant vwazin bann gato, pena relizion ou bien kast, pena tipti oubien gran », a-t-il ajouté.