Rachat de la clinique Apollo Bramwell : le deal Omega Ark dans la balance

L’ultimatum expire à la fin de cette semaine. Si l’argent dû à la National Insurance Company Healthcare Ltd (NICHL) n’est pas versé, le deal sera annulé. Le ministre des Finances a été catégorique à ce sujet. « Si Omega Ark ne paie pas, nous prendrons les mesures appropriées », avait lancé Pravind Jugnauth, vendredi 14 octobre, au lancement du Mauritius E-registry System.

Bien qu’Omega Ark gère officiellement la clinique depuis le mois d’août après la signature d’un Assets Purchase Agreement en juillet, les Rs 400 millions de la transaction n’ont pas été réglées. L’accord inclut les équipements médicaux et les affaires de la clinique, la location du terrain et du bâtiment de l’État. Si le groupe britannique souhaite acquérir terrain et locaux, une évaluation s’imposera.

Au ministère des Finances, on attend le règlement. Si le deal ne tient plus, la NICHL cherchera un nouvel acquéreur. En attendant, les transactions de la clinique sont toujours contrôlées par la NICHL. Les factures remises aux clients portent toujours l’en-tête Apollo Bramwell, alors que la grande affiche à l’entrée de la clinique a été modifiée et les enseignes sur les vitres et les portes retirées.

Ce deal a été au centre d’une Private Notice Question du leader de l’opposition, Paul Bérenger, adressée au ministre des Finances en août. Pravind Jugnauth avait expliqué que 12 compagnies étaient prêtes à reprendre les activités de la clinique. La balle est maintenant dans le camp d’Omega Ark.