L’immobilier continue à prendre de l’importance dans l’économie mauricienne.
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Outre les smart cities, la version reformulée des IRS/RES, soit le Property Development Scheme (PDS), jongle également avec les milliards. Depuis l’introduction du plan, il y a un peu plus d’un an, le Board of Investment (BoI) a reçu douze propositions de projets valant, au total, Rs 13 milliards. Sous cette nouvelle formule, créée par Vishnu Lutchmeenaraidoo, les promoteurs devront inclure un volet social à leur projet pour éviter de créer des ghettos de riches. Douze projets ont obtenu leur Letter of Approval du BoI. Certains ont déjà leur Environmental Impact Assessment (EIA) entre les mains et sont prêts à démarrer. Ce qui ne devrait pas tarder à se faire, selon une source officielle du BoI. « Beaucoup ont déjà commencé leur marketing.Il faut une garantie financière des banques qui posent comme condition qu’il y ait 70 % de réservations. » Certains ont même démarré les opérations marketing depuis huit mois. Parmi les projets, on compte un bâtiment de plus de vingt étages, comprenant 250 appartements, de United Docks Ltd. Le bâtiment devrait s’ériger à l’entrée du Caudan. Ce projet a été approuvé par le BoI, il y a environ un mois. Il doit encore franchir l’étape de l’EIA. Il y a aussi le projet d’ENL, à St-Antoine, au coût de Rs 1,7 milliard. Un autre projet similaire se prépare à Tamarin : le Barachois Village, du groupe français Safran Immobilier. Notre source révèle qu’il y a deux autres gros projets dans la région de Grand-Baie. Afin d’éviter le piège de la création d’enclaves à travers le pays, le ministre des Finances d’alors avait décidé de transformer le modèle IRS/RES en PDS, avec un volet social. Les promoteurs sont tenus de faire une analyse complète du voisinage pour s’assurer de l’intégration du projet à son environnement, veiller au respect de l’identité du voisinage et des lieux existants et inclure des espaces publics ouverts avec un plan de gestion complet.
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