C’est le 15 septembre dernier que le gouvernement met fin au suspense en annonçant la date de l’élection partielle fixée au dimanche 17 décembre. S’est ensuivie une campagne électorale qui aura duré trois mois. Bien que la partielle n’ait pas suscité de réel engouement, on retiendra cependant quelques temps forts.
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Le leader du Reform Party impliqué dans un incident
Dans la soirée du 25 septembre, Roshi Bhadain allègue avoir été agressé à l’avenue Telfair lors d’un exercice de porte-à-porte. Le présumé agresseur serait en fait un agent du Parti Travailliste (PTr). Le leader du Reform Party décide de porter plainte au poste de police de Quatre-Bornes.
Le lendemain, le présumé agresseur, un dénommé Yasin R., se rend à la police en présence de ses avocats, Mes Yatin Varma et Raj Pentiah. L’homme nie les accusations portées contre lui, soutenant que Roshi Bhadain est entré dans sa cour sans sa permission. Yasin B. sera par la suite inculpé pour menaces verbales. Il comparaîtra devant le tribunal de Rose-Hill avant d’être libéré contre une caution de Rs 8 000.
Tiraillements entre le MMM et le MP
Alors que les déclarations des dirigeants du Mouvement militant mauricien (MMM) et du Mouvement Patriotique (MP) laissent entrevoir un dégel dans leurs relations, l’annonce de la candidature de Tania Diolle à l’élection partielle provoque aussitôt des tension entre les deux partis. Paul Bérenger monte au créneau et demande à Tania Diolle de se retirer comme candidate, car il estime que la direction du MP se sert d’elle pour faire le jeu du Parti Travailliste (PTr).
Et les choses ne s’arrangent nullement durant la campagne. Les attaques s’enchaîneront, notamment sur les réseaux sociaux. On se souviendra d’un post publié sur Facebook par la fille du leader du MMM, Joanna Bérenger, autour de la situation familiale de Tania Diolle. La candidate du MP ne se laisse rapas faire, qualifiant, en plusieurs occasions, la campagne du MMM de « dénigrante ».
Le désaveu de Roshi Bhadain
Alors que c’est la réalisation du Metro Express qui est à l’origine de la démission de Roshi Bhadain du Parlement, le leader du Reform Party crée la surprise générale le 24 novembre en concédant, pour la toute première fois, qu’il ne pourra pas stopper le projet. Il explique, lors d’une conférence de presse, que le contrat pour le Metro Express a déjà été signé. Il dit toutefois que le gouvernement indien ne serait pas contre la révision du tracé actuel.
Le dérapage de Mahmad Kodabaccus
L’ancien secrétaire général du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), Mahmad Kodabaccus, se retrouve sous le feu des projecteurs après avoir tenu des propos peu flatteurs à l’encontre de la Speaker, Maya Hanoomanjee, lors d’un congrès. Les adversaires politiques ne tardent pas à critiquer cette déclaration. Ce qui forcera, par la suite, le conseiller municipal de Port-Louis à présenter des excuses. Le leader du PMSD expliquera ensuite qu’il a été décidé d’un commun accord que Mahmad Kodabaccus se mette en retrait.
Le duel Ramgoolam-Boolell
Bien qu’ils maintiennent entretenir de bonnes relations, le leader du Parti Travailliste, Navin Ramgoolam, et le candidat rouge Arvin Boolell sont souvent trahis par des prises de position contradictoires. Dernière en date : une déclaration d’Arvin Boolell lors du Grand Débat organisé par Le Défi Media Group jeudi. Il affirme qu’il ne compte nullement prendre la place de chef de file du PTr au Parlement. Il est très rapidement recadré par Navin Ramgoolam qui dès le lendemain rappelle que c’est lui le leader du parti et que c’est lui qui décide. Il faut, en effet, faire ressortir que dès le début de la campagne, Navin Ramgoolam avait déclaré que c’était Arvin Boolell qui deviendrait chef de file des rouges à l’Assemblée nationale s’il venait à être élu au no 18.
Liste des 13 bureaux de vote
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